La librairie vous accueille du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
27 rue Franche, 71000 Mâcon - 03 85 38 85 27 - cadran.lunaire@wanadoo.fr
 

Pôles magnétiques

Anne Revah

Arléa

  • Conseillé par
    15 mai 2012

    amour

    J'avais beaucoup aimé "Manhattan" et l'écriture de l'auteure.

    Dans ce roman-çi, qui est en fait son premier, je me suis également laissée porter par sa plume. L'histoire racontée tout en souplesse, cette rencontre que l'on attend au milieu de la fournaise de l'Arizona.

    Cependant, j'ai moins aimé le journal de Léonard, dont les mots n'ont pas la même fluidité, dont l'histoire est rude, bref, qui vient couper la narration première. Dommage.
    Et puis le fait que Clarisse parle de son fils comme "le petit" m'a quelque peu dérangé, également : pas assez de pathos dans cette expression.
    Un roman comme une échappée en Arizona, presque en apesanteur.

    L'image que je retiendrai :
    Celle de l'avion, dans lequel Léonard et Clarisse sont assis côte à côte. Mais Clarisse a la bougeotte et a besoin d'aller au toilette en plein repas, et doit enjamber Léonard.


  • Conseillé par
    24 avril 2012

    Clarisse s’envole pour l’Arizona. A bord de l’avion elle se rend compte qu’elle a oublié son portable. Cette jeune femme qui manque de confiance en elle va peu à peu discuter avec son voisin. Ingénieur, Léonard écrit et il lui laisse son numéro de téléphone ainsi que des textes.

    Si j’avais beaucoup aimé Manhattan, le premier roman de cette auteure, mon ressenti est partagé suite à cette lecture. Clarisse une jeune femme peu sûre d’elle qui semble très amoureuse de son mari Gabriel et de son fils est difficile à cerner. Si j'ai pu comprendre certaines de ses appréhensions, j'ai trouvé son comportement souvent puéril. Loin de chez elle, sans son téléphone, elle semble ne pas savoir se débrouiller seule. Pourtant, elle est habituée à voyager par son métier. La première partie du livre est agréable à lire mais la suite m’a semblée moins aboutie. Je n’ai pas compris pourquoi Léonard lui laissait ses écrits ni le comportement de Clarisse une fois arrivée en Arizona.

    Deux personnages un peu trop énigmatiques pour moi avec la sensation de ne pas avoir les clés pour ouvrir les portes.
    Mais, le style d’Anne Révah est toujours empreint de beaucoup de sensibilité et de finesse.