Un énorme coup de cœur pour ce petit bijou de BD. C'est magique, drôle, pétillant et le graphisme est magnifique. Impossible de ne pas s'attacher à la petite héroïne Brume : sorcière par conviction, héritière en titre de feue Naïa, dernière sorcière de Bretagne. Et si personne ne la prend au sérieux et bien tant pis pour eux, Brume est persuadée d'être une vraie sorcière et elle va le prouver !
Une superbe aventure tout en couleurs, en humour et en émotions, à ne surtout pas rater.
Conseillée à partir de 7 ans et jusque bien après 18 ans, on n'est jamais trop âgé pour s'émerveiller 🥰

Nathalie.

Aussi déroutantes que fascinantes, aussi dérangeantes que captivantes, flottant du fantastique à la SF en passant par le conte et l'horreur avec une aisance insolente, les nouvelles qui composent Lapin Maudit (ce titre, cette couverture !) vous attrapent dès leurs premières lignes pour ne pas vous lâcher. A la question : « C’est quand la dernière fois qu’un livre vous a retourné ? », je saurai désormais quoi répondre…

Cupidité, jalousie, vengeance, les thèmes sont variés et la plume de Chung Bora les traite, les investit avec un sens de la noirceur et du dérangeant délicieusement goûtu… et prouve d’une manière éclatante que la littérature de genre(s) est un véhicule idéal pour analyser les travers d’une société ou la cruauté de l’âme humaine.

Sébastien.

"Shamisen" est un hymne aux arts et à la musique dans un écrin magnifique. Véritable oeuvre d'art visuelle, la BD nous conte la musique des Goze, ces musiciennes itinérantes non voyantes qui ont sillonné le Japon pendant des siècles.
Entre histoire, art et mythologie japonaise, le lecteur découvre le monde musical d'Haru Kobayashi et ses rencontres au son du shamisen. Une merveille !

On se méfie, parfois à raison, des bandeaux qui ornent les couvertures : "La nouvelle reine du crime", "Le nouveau roi du polar", "Nuit blanche garantie", "Le mix parfait entre … et …". Là, Augustin Trapenard dit que c’est "entre Le Silence des agneaux et Mindhunter" et il a raison le bougre : il ne survend pas, il n’en rajoute pas, il donne juste envie à tout amateur/trice de lectures noires de foncer sur "Bonne nuit maman".

Quelques heures de lecture plus tard, les 300 pages avalées au rythme d’une alternance ristretto/apnée, l’amateur/trice n’aura qu’une envie, celle de plonger sur la suite "Chut, c’est un secret". Mais ça, on en reparlera plus tard, concentrons-nous sur Bonne nuit maman et sur ce qui en fait une lecture indispensable.

Sa capacité à nous surprendre alors qu’on pense tenir les tenants et aboutissants dès les premières pages, son ton et son ambiance dépaysantes qui nous changent des codes des polars anglo-saxons, français et/ou venus du Nord (aucun intrus à barrer), sa façon de mettre en place une double narration carburant au Mal et qui nous en dit autant sur la psychologie humaine que sur la société coréenne, son questionnement pertinent sur l'enfance et ses traumas, sa mécanique implacable à laquelle on succombe avec gourmandise...

La gourmandise est un péché ? Soyons faibles, tant pis.

Sébastien.

Quelques meurtres fort rafraichissants pour se débarrasser de maris encombrants. Original, créatif et surprenant, "30 meilleures façons d'assassiner son mari" est un petit roman parfait pour cocooner après une longue journée !