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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots31 janvier 2017
guerre, peinture
J’ai toujours un peu de mal avec le style sec de l’auteur en commençant la lecture d’un de ses livres. Mais, petit à petit, le charme agit.
D’autant plus dans ce roman où les personnages sont rudes et usent de peu de mots.
Pourtant, ils sont solidaires, ceux qui peuplent ces pages ; ils aiment boire et manger et profiter de la vie. En pleine guerre, ce n’est pas toujours facile.
On devine les caractères au travers d’attitudes et de répliques. Tout est toujours esquissé.
En contraste avec le fameux tableau du Radeau de la Méduse, qui donne à voir les corps dans une mise en scène sombre.
Encore une fois, je me suis émue avec les mots de M. Choplin.
L’image que je retiendrai :
Celle des habitants disparates du château devant les toiles sorties sur l’herbe pour qu’elles prennent l’air.
Une citation :
« Alors la faim l’emportera sur le chagrin ! » (p.112)