Storyteller est un roman qui se lit très vite car James Siegel a fait en sorte qu'on se sente d'emblée impliqué dans la recherche de la vérité grâce au fait que le personnage principal s'adresse directement à son lecteur. L'enquête est bien menée, elle avance lentement et on est sans cesse en train de se poser de nouvelles questions, ce qui fait que le mystère reste intact tout au long de l'oeuvre. Storyteller est découpé en un grand nombre de courts chapitres, les phrases sont simples et le vocabulaire employé est à la portée de tout le monde. Cependant certains passages sont relativement longs et n'apportent pas grand chose à la trame de fond de l'histoire mais le lecteur se réinvestit rapidement dans le livre grâce à ses nombreux rebondissements.

Le premier tome de la trilogie des Extraordinaires aventures de Tom Scatterhorn est un très joli livre qui offre une couverture attrayante et de belles illustrations à chaque début de chapitre. Le musée abandonné permet à ses lecteurs de rêver tout éveillés car ils se trouvent transportés dans des univers fantastiques faisant penser aux films « une nuit au musée » mais aussi « le monde de Narnia ». De plus, il a le mérite d'avoir un aspect pédagogique car il présente des animaux peu connus voire méconnus, et il peut donc être aussi bien lu par des adultes que par des adolescents. Son auteur, Henry Chancellor, réussit à combiner à merveille imaginaire et suspense; c'est pourquoi il est facile pour son lecteur de se prendre au jeu du personnage principal et de s'investir dans ses aventures. Le musée abandonné mériterait d'être adapté au cinéma car c'est une œuvre complète dans laquelle on trouve humour, action et émotion.

Malgré une jolie couverture et un synopsis attractif, la comtesse et les ombres est plutôt décevant et son lecteur a tendance à s'ennuyer au fur et à mesure qu'il parcourt le livre. Les longs passages de description, la structuration du roman et le manque d'intérêt des quelques dialogues alourdissent l'histoire. Les personnages et leurs comportements sont assez puérils et toutes leurs inventions, bien qu'elles soient là pour nous faire rêver, deviennent vite pesantes. Toutefois le récit de la progression de la maladie de l'héroïne et son ressentit sont bien décrits par Carey Wallace et le lecteur comprend aisément ce que vit le personnage principal. Quant à l'histoire d'amour racontée par l'auteur, elle vient mettre une pointe de gaieté dans ce livre qui est au fond relativement triste.

Promis, c'est promis est un mini-livre d'images haut en couleur. Ses illustrations sont belles et très naturelles, les coups de crayons du dessinateur sont fluides et rien est exagéré. Les couleurs sont en adéquation avec la période de l'année représentée, soit plutôt dans les tons de bruns et froides en automne et plutôt chaudes et gaies au printemps. L'histoire est très agréable à lire à un petit enfant, elle lui permet de découvrir l'évolution de la nature et des animaux à travers les saisons et elle lui présente une morale basée sur la confiance aux autres. Seul petit bémol, la typographie des textes est légèrement trop petite et trop claire, surtout si l'on souhaite par la suite faire lire ce livre à son enfant.

Taylor Stevens nous livre avec Dernière piste un roman plein d'actions et de rebondissements. Son lecteur ne s'ennuie jamais car dès le début du livre, il se prend au jeu du personnage principal et s'investit dans l'enquête. Il est sans arrêt surpris par la tournure des évènements, ce qui lui permet d'être tenu en haleine jusqu'à la dernière page. Taylor Stevens dépeint les lieux et les réalités de la vie locale de façon très approfondie. A travers Dernière piste, le lecteur se trouve confronté aux problèmes que peut entrainer l'avarice mais aussi il est face à la corruption, aux mondes des affaires et de la politique qui peuvent parfois se révéler cruels. Les nombreux dialogues permettent d'aborder le roman de façon plus aisée, surtout face à la longueur de certains chapitres.