Le Défi

Yuda Tuval part d'une évidence : ce n'est pas en faisant comme tout le monde ce que tout le monde fait que l'on se distingue. Volontariste, il exhorte à n'avoir de cesse de penser à ses clients, à défier les courants dominants, à percevoir et à exploiter ou même à créer des discontinuités favorables.
Les entreprises se rangent d'elles-mêmes en trois catégories : les " victimes ", qui jouent le jeu commun selon les règles communes en pensant bien faire ; les " mutants ", qui jouent le même jeu mais brouillent les règles ; et les " créateurs ", la petite élite de ceux qui changent le jeu lui-même à leur avantage. Tout est une question d'état d'esprit et de volonté de réussir.
Sans en rester aux vœux pieux, Le Défi veut donner aux dirigeants les moyens du succès. Yuda Tuval est volontiers iconoclaste et ses conclusions dérangeront souvent le lecteur. Il dénonce les limites du benchmarking et des ERP, et repense l'analyse concurrentielle, la gestion des ressources humaines et le contrôle de gestion. Il prône la prise de risque, la rupture avec les pratiques admises, la redéfinition des relations avec les parties prenantes, l'alliance avec les concurrents... Son livre ne laissera pas tranquille ceux qui pensent avoir acquis leur position une fois pour toutes.