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Le Dernier crime de Staline  , retour sur le complot des blouses blanches
EAN13
9782702136218
ISBN
978-2-7021-3621-8
Éditeur
Calmann-Lévy
Date de publication
Collection
Cal-Lévy-France de toujours et d'aujourd'hui
Nombre de pages
408
Dimensions
23 x 15 cm
Poids
466 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
947.084
Fiches UNIMARC
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Le Dernier crime de Staline

retour sur le complot des blouses blanches

De ,

Traduit par

Calmann-Lévy

Cal-Lévy-France de toujours et d'aujourd'hui

Indisponible
Le 13 janvier 1953, la Pravda révèle qu un complot odieux a été découvert, visant à assassiner plusieurs dirigeants du Kremlin. Le propagandiste Jdanov en aurait déjà été victime. Les coupables ? Les médecins chargés de les soigner et qui se trouvent être en majorité juifs. Le «complot des blouses blanches» aura un retentissement mondial. Les arrestations vont se succéder, les suspects seront soumis à des interrogatoires musclés. L Occident se passionnera pour ce feuilleton, les «parti-frères» réclameront la tête des félons tandis que les anti-staliniens dénonceront un coup monté dans la grande tradition soviétique. Le caractère manifestement antisémite de la campagne gênera cependant bon nombre de communistes. L affaire, à la différence des précédentes purges, fera long feu. En effet, la mort inopinée de Staline le 5 mars 1953 désamorce la machine infernale, et les inculpés seront relaxés, quoique jamais réhabilités. La signification politique de cette purge n avait jamais été analysée en profondeur, faute d informations concrètes sur ses circonstances et ses protagonistes. C est chose faite aujourd hui, grâce à Jonathan Brent et Vladimir Naumov. Profitant de l ouverture des archives soviétiques sous Gorbatchev et Eltsine, ils ont reconstitué de façon détaillée, pour la première fois, le vrai complot des blouses blanches. Ce complot à tiroirs, ourdi par Staline, visait à doter l Union soviétique d un «ennemi intérieur» susceptible de remobiliser les ardeurs révolutionnaires. Staline rêvait-il d une shoah à la russe? Les travaux entrepris pour agrandir les camps de concentration du goulag au-delà du cercle polaire, dont les auteurs ont découvert la trace, le laissent penser. Sa mort subite et mystérieuse sept semaines après la «découverte» du complot laisse également planer un doute: ses âmes damnées du politburo ont-elles pris peur? Ont-elles estimé que cette fois, le «petit père des peuples» allait trop loin? L ont-elles, en un mot, empoisonné ?
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