- EAN13
- 9782221064535
- ISBN
- 978-2-221-06453-5
- Éditeur
- Bouquins
- Date de publication
- 08/11/1991
- Collection
- Bouquins (5)
- Séries
- Les grands romans d'Alexandre Dumas ([2])
- Nombre de pages
- 940
- Dimensions
- 19,8 x 13,2 x 3,3 cm
- Poids
- 495 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 843.7
- Fiches UNIMARC
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II, Le vicomte de Bragelonne - Le vicomte de Bragelonne - tome 1
De Jean-Louis-Alexandre Dumas
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Proust disait que, composant Le Temps retrouvé, il écrivait son Vicomte de Bragelonne.
Le Vicomte de Bragelonne est un roman-fleuve dans lequel se sont jetés tous les genres : épopée, roman picaresque, drame politique ou sentimental, comédie de mœurs ou d'intrigues, vaudeville, et qui reflète l'infini. Dumas y raconte pour le peuple la mort de Mazarin, la disgrâce de Fouquet et la prise du pouvoir par Louis XIV, c'est-à-dire l'avènement de la monarchie absolue, apogée de cette "royauté qui a fait en France tout le bien et tout le mal qu'elle pouvait faire". Mais, en filigrane, il y décrit la confrontation de l'homme avec le temps et la mort : "Que reste-t-il à l'homme après la jeunesse, après l'amour, après la gloire, après l'amitié, après la force, après la richesse ? Ce rocher sous lequel dort Porthos, qui posséda tout ce que je viens de dire ; cette mousse sous laquelle reposent Athos et Raoul, qui possédèrent plus encore." L'interrogation poignante et la réponse désabusée de d'Artagnan sont celles de Dumas lui-même s'apprêtant à descendre le versant désolé de la vie. Le roman est parcouru d'un frémissement tragique sans lequel il n'est pas de grande littérature. Claude Schopp.
Le Vicomte de Bragelonne est un roman-fleuve dans lequel se sont jetés tous les genres : épopée, roman picaresque, drame politique ou sentimental, comédie de mœurs ou d'intrigues, vaudeville, et qui reflète l'infini. Dumas y raconte pour le peuple la mort de Mazarin, la disgrâce de Fouquet et la prise du pouvoir par Louis XIV, c'est-à-dire l'avènement de la monarchie absolue, apogée de cette "royauté qui a fait en France tout le bien et tout le mal qu'elle pouvait faire". Mais, en filigrane, il y décrit la confrontation de l'homme avec le temps et la mort : "Que reste-t-il à l'homme après la jeunesse, après l'amour, après la gloire, après l'amitié, après la force, après la richesse ? Ce rocher sous lequel dort Porthos, qui posséda tout ce que je viens de dire ; cette mousse sous laquelle reposent Athos et Raoul, qui possédèrent plus encore." L'interrogation poignante et la réponse désabusée de d'Artagnan sont celles de Dumas lui-même s'apprêtant à descendre le versant désolé de la vie. Le roman est parcouru d'un frémissement tragique sans lequel il n'est pas de grande littérature. Claude Schopp.
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