La librairie vous accueille du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
27 rue Franche, 71000 Mâcon - 03 85 38 85 27 - cadran.lunaire@wanadoo.fr
 

Louis Caujolle, Mémoires de guerre 1914-1918
EAN13
9782914444903
ISBN
978-2-914444-90-3
Éditeur
Gascogne
Date de publication
Collection
HISTOIRE
Nombre de pages
217
Dimensions
24,1 x 15,7 x 1,8 cm
Poids
390 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
S'identifier

Louis Caujolle

Mémoires de guerre 1914-1918

De

Édité par

Gascogne

Histoire

Indisponible
Historien bigourdan, Claude Larronde présente les Mémoires de guerre d'un valeureux combattant de Vic-en-Bigorre. Valeureux, il le fut, tant dans son engagement patriotique que dans sa manière de servir comme caporal, chef de section, au 83e R.I de Toulouse, d'août à octobre 1914, comme sergent, chef de section, au 209e R.I d'Agen, d'octobre à décembre 1914, comme sous-lieutenant, au front, jusqu'au mois d'août 1916. Il a vécu des événements dramatiques : la bataille de Bertrix, en Belgique, la retraite harassante - 700 km à pied - jusqu'à la Marne, les tranchées de l'Aisne face aux troupes d'assaut allemandes indélogeables cachées dans les «creutes»; l'ennemi est là, à moins de 10 mètres. Attaques répétées à la grenade, blessures aux jambes. Repli sur Orléans, arrivée au séminaire, transformé en hôpital, de Saint-Pé-de-Bigorre dans les Hautes-Pyrénées. Convalescence chez lui, à Vic-en-Bigorre. Rappel à Toulouse. Peloton de l'École des Officiers de Réserve. Mutation au 209e R.I d'Agen et retour au front, fin août 1916. Il est fait Chevalier de la Légion d'Honneur pour sa brillante conduite au feu. Ses états de service lui permettent d'entrer au 2e Bureau de la 158e Division d'infanterie du général Humbert (IIIe Armée). Agrégé d'allemand et artiste peintre, Louis Caujolle est fort estimé au service cartographique. Ses visites comme officier d'État-Major, en première ligne, pour repérer les nouvelles positions allemandes, étonneront plus d'un Poilu. Il a écouté avec ferveur le discours du général Foch sur le rôle des chefs, le 23 septembre 1915, à Roclincourt (Pas-de-Calais). Son action en faveur d'un retour au calme de soldats mutinés, leur évitant condamnation et exécution, sera remarquée. Avec d'autres officiers et suite à ces troubles, il rencontre le général Pétain, le 30 mai 1917, à Crouy (Aisne). Il est félicité par Georges Clemenceau, le 21 mars 1918, à Clermont-sur-Oise, pour avoir localisé les canons allemands qui terrorisent les Parisiens. Il a participé à l'entrée triomphale des troupes françaises à Strasbourg, le 25 novembre 1918, professé le cours d'allemand à Saint-Cyr, vu de près les plénipotentiaires venus signer le Traité de Paix, à Versailles, participé aux fêtes de la Victoire, le 14 juillet 1919, sur les Champs-Élysées, parce que choisi parmi 100 officiers décorés de la Légion d'honneur pour former une garde d'honneur à l'Arc de Triomphe de l'Étoile. Un témoignage exceptionnel sur une période historique.
S'identifier pour envoyer des commentaires.