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Les Cahiers de l'Indépendance, N° 4, novembre 2007, La nouvelle Constitution européenne : analyse du traité de Lisbonne
EAN13
9782755402001
ISBN
978-2-7554-0200-1
Éditeur
"François-Xavier de Guibert"
Date de publication
Collection
Combats pour la liberté de l'esprit
Nombre de pages
191
Dimensions
23,9 x 17,4 x 1,5 cm
Poids
330 g
Langue
français
Code dewey
340
Fiches UNIMARC
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Les Cahiers de l'Indépendance, N° 4, novembre 2007

La nouvelle Constitution européenne : analyse du traité de Lisbonne

De

"François-Xavier de Guibert"

Combats pour la liberté de l'esprit

Indisponible
«La Cour de Justice de l'Union européenne a toujours plusieurs longueurs d'avance sur les fédéralistes de tout bord qui tiennent la main des rédacteurs des traités. Chacun sait que le débat sur la primauté du droit communautaire inscrit à l'article I-6 de feu le Traité établissant une Constitution pour l'Europe fut éludé au prétexte que la Cour de Justice avait déjà reconnu la primauté du droit communautaire sur les droits nationaux dès 1964 (arrêt Costa c/ENEL), y compris sur le droit constitutionnel national (arrêt Internationale Handesgesellschaft de 1970). C'est d'ailleurs ce qui permet aux auteurs du Traité de Lisbonne de se dispenser de reprendre cet article I-6. Il leur suffit dans la déclaration n° 27 sur la primauté de renvoyer à la jurisprudence de la Cour et le tour est joué.»
Armel Pécheul
«Une organisation détentrice en de nombreux domaines, régaliens et non régaliens, du pouvoir législatif ainsi que du pouvoir exécutif, qui exerce ces pouvoirs sans mandat ni contrôle d'aucun peuple souverain, dont les organes adoptent des lois qui ne sont pas l'expression d'une volonté générale et les exécutent à travers des normes qui sont contrôlées par une justice non ouverte aux citoyens n'est pas un État de droit.»
Marie-Françoise Bechtel
«Une fiole de poison n'est pas moins dangereuse quand on lui retire son étiquette.»
Étienne Chouard
«Je qualifie de coup d'état le fait, pour le président de la République, de faire ratifier par voie parlementaire un traité modificatif en réalité identique à 90 % au traité établissant une constitution pour l'Europe rejeté par les Français lors du référendum du 29 mai 2005. (...) Ce coup d'État ponctuel vient de surcroît se greffer sur le coup d'État permanent que constitue l'abandon progressif et systématique à des instances européennes non démocratiques.»
Anne-Marie Le Pourhiet
«Si la construction européenne ne peut avancer qu'à l'insu des peuples, quand ce n'est pas contre eux, ce sont ses fondements démocratiques - constamment invoqués dans tous les traités - qui sont eux-mêmes en cause.»
Bernard Cassen
«La situation socio-économique générale demeure préoccupante : pour une centaine de nations, les revenus per capita mesurés en capacité de pouvoir d'achat sont inférieurs à ce qu'ils étaient il y a un quart de siècle. Un milliard d'êtres humains n'ont pas accès à l'eau saine, trois milliards doivent subsister avec un revenu annuel moyen de 800 dollars et avec l'accentuation de l'urbanisation, un milliard au moins habite des bidonvilles... Et quelque 400 familles détiennent la moitié de la fortune mondiale.»
Pierre-Marie Gallois
«A la clef de toute cette misère idéologique il y a l'européisme, ce dogme que le pouvoir actuel a repris à son compte et pousse à l'extrême en dépit du vote on ne peut plus clair des Français en 2005, vote qui ne visait nullement la personne de Jacques Chirac mais bien sa politique européenne, qui était celle de son prédécesseur et qu'appuyait toujours, à quelques exceptions près, un Parti socialiste rallié au néolibéralisme, c'est-à-dire à la théologie du marché et au consumérisme qui conduisent à la crétinisation des esprits.»
Philippe de Saint Robert
«Les capitales européennes doivent impérativement ressembler à la capitale de la mondialisation, New-York. Elles doivent y planter des tours. Ces tours sont, en général, le porte-drapeau d'une société transnationale.»
Alain Paucard
«Prospérité et plein emploi passent par la restauration de la solidarité consommateur-producteur, c'est-à-dire la préférence communautaire ou la préférence nationale. La France peut produire la plus grande part de ce qu'elle consomme. Il faut de la solidarité dans l'échange. On ne peut être un citoyen protégé, assisté, ici, et acheter sur le marché-jungle mondial au moins disant. Faut-il continuer la solidarité de fait avec les Chinois plutôt qu'avec nos jeunes ?»
Christian Pradeau
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