Cadences libres

À l’origine serait un caillou. Regardé un peu longuement. Mis dans une poche, pour plus tard. Pour après la promenade. Qui continue. Éclairée par le sentiment d’avoir perçu à nouveau l’élémentaire. De se l’être réapproprié, même. D’en avoir du moins approché à nouveau la sensation. Un ensemble de sensations. Quelque chose comme ça. Enfin, c’est là, dans la poche. On poursuit. L’image du caillou aussi. Les sensations. Insistent. Se mettent à faire des détours. Prennent de face les ornières. S’égarent. Réapparaissent. Semblent avoir adopté une dynamique autonome. Un mouvement propre. Des mouvements croisés. Se taisent, et déferlent à nouveau. Deviennent la promenade. Comme en musique se développerait une cadence. Non mesurée.