- EAN13
- 9782864329923
- ISBN
- 978-2-86432-992-3
- Éditeur
- Verdier
- Date de publication
- 20/09/2018
- Collection
- Terra d'altri
- Nombre de pages
- 5
- Dimensions
- 22 x 14 x 5 cm
- Poids
- 830 g
- Langue
- français
- Langue d'origine
- italien
- Fiches UNIMARC
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Bas la place y’a personne n’est pas un récit d’enfance comme les autres. Il s’ouvre sur cette phrase : « Je suis née sous une petite table. » Dès lors le lecteur, saisi par la puissance et la singularité de cette prose légère et envoûtante, s’attache à cette petite fille abandonnée qui a trouvé là un refuge et une façon qui n’appartient qu’à elle d’appréhender le monde. Le lieu où l’on eut les premières alertes de la vie devient nous-mêmes, écrit Dolores Prato.
Pour éviter les pièges de la mémoire, l’auteure décrit avec une précision scrupuleuse et une opiniâtreté généreuse la ville – il s’agit de Treja, dans les Marches –, les objets ou les personnages qui ont habité son enfance.
Non seulement elle nous offre par-là de véritables tableaux d’un monde disparu (l’Italie rurale à la charnière du xixe et du xxe siècle) qui n’ont rien à envier aux écrits des anthropologues, mais elle donne ainsi à la narration toute son incandescence et sa vérité sensible. Le temps perdu de Dolores Prato est tout à la fois intime et public, et s’il est retrouvé, c’est parce que le parti pris des choses est aussi celui des mots.
Dolores Prato a achevé son récit dans les années soixante-dix mais elle n’en a jamais connu l’édition intégrale. Tel fut le sort de ce texte que l’on peut aujourd’hui considérer comme un des classiques du xxe siècle et, à tout le moins, comme un des chefs-d’œuvre de la littérature italienne de l’après-guerre.
Pour éviter les pièges de la mémoire, l’auteure décrit avec une précision scrupuleuse et une opiniâtreté généreuse la ville – il s’agit de Treja, dans les Marches –, les objets ou les personnages qui ont habité son enfance.
Non seulement elle nous offre par-là de véritables tableaux d’un monde disparu (l’Italie rurale à la charnière du xixe et du xxe siècle) qui n’ont rien à envier aux écrits des anthropologues, mais elle donne ainsi à la narration toute son incandescence et sa vérité sensible. Le temps perdu de Dolores Prato est tout à la fois intime et public, et s’il est retrouvé, c’est parce que le parti pris des choses est aussi celui des mots.
Dolores Prato a achevé son récit dans les années soixante-dix mais elle n’en a jamais connu l’édition intégrale. Tel fut le sort de ce texte que l’on peut aujourd’hui considérer comme un des classiques du xxe siècle et, à tout le moins, comme un des chefs-d’œuvre de la littérature italienne de l’après-guerre.
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