- EAN13
- 9791032923702
- Éditeur
- Éditions de l'Observatoire
- Date de publication
- 12/01/2022
- Collection
- Hors Collection
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L’écologie a gagné la bataille des esprits, c’est incontestable. Mais telle
qu’elle s’incarne aujourd’hui, dans Europe Écologie les Verts, chez Anne
Hidalgo ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste,
antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et
abstraite entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à «
changer les comportements et les mentalités », à convertir les âmes, à
remodeler nos imaginaires et nos rêves, qu’à préserver ce qui peut, et doit
l’être. Nous voilà une fois encore entraînés dans l’ivresse de la table rase
et de la régénération de l’humanité ! Désoccidentaliser nos civilisations
serait pour ces écolos la voie du salut. D’où la porosité et les alliances
avec le féminisme identitaire, le décolonialisme, l’islam politique, le
wokisme, la « cancel culture »… Analysant les « laboratoires de transition »
des écolos que sont devenus Paris, Grenoble, Lyon, Bordeaux…, ainsi que le
sujet – ô combien idéologique – des éoliennes, Bérénice Levet dénonce ce grand
règlement de compte civilisationnel, et milite pour une autre écologie, une
écologie des sens qui s’appuie sur les hommes, sur leurs expériences, sur
leurs attachements à un lieu, leur besoin de continuité et de stabilité –
autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Et pourtant,
la Terre n’a pas de meilleur allié !
qu’elle s’incarne aujourd’hui, dans Europe Écologie les Verts, chez Anne
Hidalgo ou dans les mouvements associatifs et militants (animaliste,
antispéciste, végan, zaddiste), elle est engagée dans une vaste, furieuse et
abstraite entreprise de déconstruction de nos sociétés. Plus occupée à «
changer les comportements et les mentalités », à convertir les âmes, à
remodeler nos imaginaires et nos rêves, qu’à préserver ce qui peut, et doit
l’être. Nous voilà une fois encore entraînés dans l’ivresse de la table rase
et de la régénération de l’humanité ! Désoccidentaliser nos civilisations
serait pour ces écolos la voie du salut. D’où la porosité et les alliances
avec le féminisme identitaire, le décolonialisme, l’islam politique, le
wokisme, la « cancel culture »… Analysant les « laboratoires de transition »
des écolos que sont devenus Paris, Grenoble, Lyon, Bordeaux…, ainsi que le
sujet – ô combien idéologique – des éoliennes, Bérénice Levet dénonce ce grand
règlement de compte civilisationnel, et milite pour une autre écologie, une
écologie des sens qui s’appuie sur les hommes, sur leurs expériences, sur
leurs attachements à un lieu, leur besoin de continuité et de stabilité –
autant de dispositions conspuées par les écologistes officiels. Et pourtant,
la Terre n’a pas de meilleur allié !
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