- EAN13
- 9791022604963
- Éditeur
- Anne-Marie Métailié
- Date de publication
- 03/09/2020
- Collection
- Bibliothèque Hispano-Américaine
- Langue
- français
- Langue d'origine
- castillan, espagnol
- Fiches UNIMARC
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En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme
la musique d’un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en
reste), soleil de plomb, solitude.
Magie des décors qui n’ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de
Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps
qui passe ; à ce désir qu’ont les choses, souvent, d’arriver contre notre gré,
sans nous consulter. Ainsi, les toits qui s’effondrent, les pénuries de rhum,
le départ intempestif d’êtres aimés.
On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées,
soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens
désœuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants...
On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique
: l’humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu’on ne vit
pas, et l’art suprême de nous plonger dans une île qu’on emporte toujours avec
soi.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
la musique d’un vieux boléro. Un doigt de rhum Carta Blanca (quand il en
reste), soleil de plomb, solitude.
Magie des décors qui n’ont pas besoin de description, ou si peu. Les héros de
Padura sont des tendres ; ils se heurtent à la société, au destin, au temps
qui passe ; à ce désir qu’ont les choses, souvent, d’arriver contre notre gré,
sans nous consulter. Ainsi, les toits qui s’effondrent, les pénuries de rhum,
le départ intempestif d’êtres aimés.
On trouve de tout dans ce recueil de nouvelles, amours bêtement gâchées,
soldat en fin de mission à Luanda, archange noir, nuits torrides, jeunes gens
désœuvrés, fonctionnaires désabusés, souvenirs cuisants...
On trouve surtout le sel des romans de Leonardo Padura, sa marque de fabrique
: l’humanité qui irradie à chaque ligne, la nostalgie des vies qu’on ne vit
pas, et l’art suprême de nous plonger dans une île qu’on emporte toujours avec
soi.
*[av. J.-C. (Wikipedia)]: 8 avant Jésus-Christ
*[av. J.-C.]: 65 avant Jésus-Christ
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