Flamboyants au crépuscule

"Flamboyants au crépuscule" est un récit qui, dans une langue poétique,
passionnée et visionnaire, évoque la place de l'homme et de la femme dans le
monde, en questionnant profondément le sens de la vie. Le narrateur, au
crépuscule de son existence, se souvient des moments de fulgurance de son
passé amoureux, de ses voyages lointains au bout du monde, Madagascar,
Sénégal, en faisant le compte et le décompte des moments vécus forts ou
décevants, hantés de visions bouleversantes ou acides. Le narrateur évoque la
littérature comme compagne, avec Rilque, Kafka, Proust, Artaud ou Lautréamont.
En évoquant les moments de leur vie et de leur mort, Christian Dufourquet
oppose la permanence de leurs écrits à leur disparition. De grandes figures de
la mythologie comme Poséidon, hantent les pages d'un texte où les expressions
"brèche dans le Temps,", "cendre des mots" ou "flaque de néant" rythment le
déroulé de la phrase. Entre "Tomber" et "S'effacer", les deux grandes parties
de ce récit, des ombres, des visages, des bribes de souvenirs et de paysages,
esquissent le contour d'un monde qui aura gravité un temps, un temps seulement
autour d'un corps, d'un esprit aussi, hors desquels, sans que l'auteur sache
vraiment pourquoi, quelque chose comme la vie s'est écoulée. Christian
Dufourquet, né en 1947, ingénieur de formation, poète et écrivain, a passé 25
ans de sa vie en Afrique. Il a publié chez Maurice Nadeau quatre ouvrages : "
Nous ne cessons de dire adieu" (2000) ; "Mourir dormir tuer peut-être" –(2003)
; "Franz et Mania" (2005) ; "Un chapeau dans la neige" (2011) et aux éditions
Soupirail, "A la cave comme au ciel" (2015). Il vit actuellement à Chinon en
Bourgogne.