- EAN13
- 9782849507827
- Éditeur
- Syllepse
- Date de publication
- 16/05/2019
- Collection
- Nouvelles Questions Féministes
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le constat est implacable: le partage des tâches domestiques n’existe pas. Il
ne s’agit pas, nous disent Christine Delphy et Diana Leonard, du seul
produit d’une mauvaise volonté des hommes qui profitent de ce travail gratuit,
mais plus fondamentalement d’un système d’exploitation et d’oppression qui
dépasse les relations affectives que peuvent entretenir les individus
concernés: le patriarcat, et dans le patriarcat, le mariage, y compris le
concubinage et le pacsage. Celui-ci s’incarne concrètement dans une
exploitation domestique – qui ne s’applique pas seulement au travail dit
«ménager» – dont les autrices s’attachent à dévoiler les mécanismes dans cet
ouvrage où la lectrice ou le lecteur ne manqueront pas de reconnaître leurs
propres moments de vie quotidienne. Les autrices proposent ici une nouvelle
approche radicale de la subordination des femmes dans les sociétés
occidentales focalisée sur la famille, en tant que système économique. Elles
révèlent que celle-ci constitue en réalité un système de rapports de
production dont les hommes sont les artisans – politiques, juristes et autres
gouvernants – et les bénéficiaires – tous les autres. Ce sont la structure
hiérarchique et les rapports de production entre les membres de la famille
qui sont ici mis à jour. Pour les autrices, la subordination des femmes
constitue un cas particulier d’exploitation économique qui ne réduit pas au
capitalisme dominant dans nos sociétés. Exploitation domestique et
exploitation capitaliste ne peuvent se confondre même si l’un et l’autre
doivent être renversés. Ouvrage de référence du féminisme matérialiste,
L’Exploitation domestique est publié ici pour la première fois en français.
ne s’agit pas, nous disent Christine Delphy et Diana Leonard, du seul
produit d’une mauvaise volonté des hommes qui profitent de ce travail gratuit,
mais plus fondamentalement d’un système d’exploitation et d’oppression qui
dépasse les relations affectives que peuvent entretenir les individus
concernés: le patriarcat, et dans le patriarcat, le mariage, y compris le
concubinage et le pacsage. Celui-ci s’incarne concrètement dans une
exploitation domestique – qui ne s’applique pas seulement au travail dit
«ménager» – dont les autrices s’attachent à dévoiler les mécanismes dans cet
ouvrage où la lectrice ou le lecteur ne manqueront pas de reconnaître leurs
propres moments de vie quotidienne. Les autrices proposent ici une nouvelle
approche radicale de la subordination des femmes dans les sociétés
occidentales focalisée sur la famille, en tant que système économique. Elles
révèlent que celle-ci constitue en réalité un système de rapports de
production dont les hommes sont les artisans – politiques, juristes et autres
gouvernants – et les bénéficiaires – tous les autres. Ce sont la structure
hiérarchique et les rapports de production entre les membres de la famille
qui sont ici mis à jour. Pour les autrices, la subordination des femmes
constitue un cas particulier d’exploitation économique qui ne réduit pas au
capitalisme dominant dans nos sociétés. Exploitation domestique et
exploitation capitaliste ne peuvent se confondre même si l’un et l’autre
doivent être renversés. Ouvrage de référence du féminisme matérialiste,
L’Exploitation domestique est publié ici pour la première fois en français.
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