- EAN13
- 9782814506701
- Éditeur
- PublieNet
- Date de publication
- 12/01/2013
- Collection
- Temps Réel
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Magma
"Toutes les villes se ressemblent, grandes, moyennes, petites..."
Lionel-Edouard Martin
PublieNet
Temps Réel
Lionel-Édouard Martin est très précis: c'est le 25 mai 2012, à 8 heures, dans
un café, que lui vient cette phrase. "Touts les villes se ressemblent, oui, de
plaine ou de montagne, construites à l'aplomb du magma qui palpite, profond,
dans le coeur de la terre."
Alors c'est un martèlement de question. Et celui qu'on connaît principalement
comme poète ouvre (mais c'est oeuvre encore de poète) un charroi violent et
dur, qui va les questionner toutes, les villes parcourues, et la langue qui
les dit, et les mots qu'on y a mis. Alors c'est la langue qu'on creuse, et
soi-même – ses tentatives d'écriture, et le travail même d'écrire. Et les
visages qui vinrent auprès, et sa langue, la langue d'elle.
Un texte foisonnant aussi, où on traverse les heures, où on ramasse ce qui
traîne, les livres, les verres vides et l'Aspirine. Et l'enquête, à mesure
qu'elle cherche l'épreuve – ou la chaleur, la secousse et ce qui tremble – du
"magma" tout au fond va elle-même devenir comme liquide et proche de
l'explosion, croiser les morts, avant de retrouver d'autres villes et maisons,
et enfances – juste une beauté plus nue de la langue que, nous lecteurs,
traverserons comme un roman, un monde d'histoires qui pourraient aussi bien
être les nôtres.
Ajouter que le poète latin Catulle fait partie du voyage, et que la mer sera
toujours là vers où ici on va.
FB
Lionel-Édouard Martin est né en 1956 dans la Vienne. Nombreux et longs séjours
hors de France. Son site lionel-edouard-martin.net.
un café, que lui vient cette phrase. "Touts les villes se ressemblent, oui, de
plaine ou de montagne, construites à l'aplomb du magma qui palpite, profond,
dans le coeur de la terre."
Alors c'est un martèlement de question. Et celui qu'on connaît principalement
comme poète ouvre (mais c'est oeuvre encore de poète) un charroi violent et
dur, qui va les questionner toutes, les villes parcourues, et la langue qui
les dit, et les mots qu'on y a mis. Alors c'est la langue qu'on creuse, et
soi-même – ses tentatives d'écriture, et le travail même d'écrire. Et les
visages qui vinrent auprès, et sa langue, la langue d'elle.
Un texte foisonnant aussi, où on traverse les heures, où on ramasse ce qui
traîne, les livres, les verres vides et l'Aspirine. Et l'enquête, à mesure
qu'elle cherche l'épreuve – ou la chaleur, la secousse et ce qui tremble – du
"magma" tout au fond va elle-même devenir comme liquide et proche de
l'explosion, croiser les morts, avant de retrouver d'autres villes et maisons,
et enfances – juste une beauté plus nue de la langue que, nous lecteurs,
traverserons comme un roman, un monde d'histoires qui pourraient aussi bien
être les nôtres.
Ajouter que le poète latin Catulle fait partie du voyage, et que la mer sera
toujours là vers où ici on va.
FB
Lionel-Édouard Martin est né en 1956 dans la Vienne. Nombreux et longs séjours
hors de France. Son site lionel-edouard-martin.net.
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