- EAN13
- 9782756111162
- Éditeur
- Léo Scheer
- Date de publication
- 03/2016
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Quelques jours à peine après la publication, le 24 août 2012, aux éditions
Pierre-Guillaume de Roux, de Langue fantôme, suivi d’Éloge littéraire d’Anders
Breivik, un emballement médiatique s’est déclenché. Tout ce que Paris compte
d’intellectuels, d’écrivains, de critiques littéraires, de censeurs
autoproclamés, s’est mobilisé pour organiser la mise à mort sociale et
professionnelle de Richard Millet. Qui a vraiment lu son texte ? Personne
n’ayant accepté d’en débattre avec lui, Le Clézio, Bernard-Henri Lévy, Annie
Ernaux à l’origine d’une pétition rassemblant 120 écrivains pour la plupart
obscurs, d’autres encore, qui participent à la curée, auront gain de cause :
le 13 septembre 2012, Richard Millet doit démissionner du comité de lecture de
Gallimard. Les pressions médiatiques et les réactions individuelles l’ont
emporté. Dans la France du début du XXIe siècle, le débat d’idées serait-il
devenu impossible ? Celui qui professe une opinion différente, est mis au ban
– et considéré, insulte devenue courante, comme un fasciste. Une chape de
plomb semble s’être abattue sur la vie littéraire, où toute idée dissonante
est immédiatement disqualifiée. Le moralisme et l’antiracisme se sont mués en
maccarthysme ou en néo-stalinisme. À l’heure où elle est en guerre contre le
terrorisme islamique, la France[…] » Extrait de: Muriel de Rengervé. «
L'Affaire Richard Millet. » iBooks.
Pierre-Guillaume de Roux, de Langue fantôme, suivi d’Éloge littéraire d’Anders
Breivik, un emballement médiatique s’est déclenché. Tout ce que Paris compte
d’intellectuels, d’écrivains, de critiques littéraires, de censeurs
autoproclamés, s’est mobilisé pour organiser la mise à mort sociale et
professionnelle de Richard Millet. Qui a vraiment lu son texte ? Personne
n’ayant accepté d’en débattre avec lui, Le Clézio, Bernard-Henri Lévy, Annie
Ernaux à l’origine d’une pétition rassemblant 120 écrivains pour la plupart
obscurs, d’autres encore, qui participent à la curée, auront gain de cause :
le 13 septembre 2012, Richard Millet doit démissionner du comité de lecture de
Gallimard. Les pressions médiatiques et les réactions individuelles l’ont
emporté. Dans la France du début du XXIe siècle, le débat d’idées serait-il
devenu impossible ? Celui qui professe une opinion différente, est mis au ban
– et considéré, insulte devenue courante, comme un fasciste. Une chape de
plomb semble s’être abattue sur la vie littéraire, où toute idée dissonante
est immédiatement disqualifiée. Le moralisme et l’antiracisme se sont mués en
maccarthysme ou en néo-stalinisme. À l’heure où elle est en guerre contre le
terrorisme islamique, la France[…] » Extrait de: Muriel de Rengervé. «
L'Affaire Richard Millet. » iBooks.
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