- EAN13
- 9782362794827
- Éditeur
- Alma Éditeur
- Date de publication
- 21/10/2022
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Disaster Falls : le nom d’un lieu perdu – des rapides sur la Green River entre
l’Utah et le Colorado. Mais le nom, aussi, d’un événement tragique.
À l’été 2008, lors d’un voyage organisé, le kayak dans lequel Stéphane Gerson
naviguait avec son fils Owen chavira dans ces eaux froides. Après trois heures
de recherches, on retira de l’eau le corps d’Owen. Il avait huit ans.
Au croisement du récit, de la chronique et de l’enquête, Disaster Falls
entretisse les émotions du père, l’analyse de l’historien et la quête de sens.
L’histoire hante le livre, que ce soit celle de ces rapides depuis leur
découverte en 1869 ; celle de l’expérience du deuil parental (Shakespeare,
Mallarmé, Hugo...) ou celle de catastrophes collectives qui, de la Shoah au
11-Septembre 2001, interfèrent également dans ce désastre familial.
Les derniers chapitres de Disaster Falls s’ouvrent à une autre vision de la
mort. Deux ans après l’accident, le père de Stéphane Gerson, atteint d’un
cancer inopérable, opte pour l’euthanasie en Belgique. Après avoir perdu un
fils, l’auteur accompagne maintenant les derniers jours de son père. Autre
filiation, autre mort – une mort acceptée, apaisée, faite sienne. « J’étais un
vivant entre deux disparus. »
l’Utah et le Colorado. Mais le nom, aussi, d’un événement tragique.
À l’été 2008, lors d’un voyage organisé, le kayak dans lequel Stéphane Gerson
naviguait avec son fils Owen chavira dans ces eaux froides. Après trois heures
de recherches, on retira de l’eau le corps d’Owen. Il avait huit ans.
Au croisement du récit, de la chronique et de l’enquête, Disaster Falls
entretisse les émotions du père, l’analyse de l’historien et la quête de sens.
L’histoire hante le livre, que ce soit celle de ces rapides depuis leur
découverte en 1869 ; celle de l’expérience du deuil parental (Shakespeare,
Mallarmé, Hugo...) ou celle de catastrophes collectives qui, de la Shoah au
11-Septembre 2001, interfèrent également dans ce désastre familial.
Les derniers chapitres de Disaster Falls s’ouvrent à une autre vision de la
mort. Deux ans après l’accident, le père de Stéphane Gerson, atteint d’un
cancer inopérable, opte pour l’euthanasie en Belgique. Après avoir perdu un
fils, l’auteur accompagne maintenant les derniers jours de son père. Autre
filiation, autre mort – une mort acceptée, apaisée, faite sienne. « J’étais un
vivant entre deux disparus. »
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