- EAN13
- 9782262070519
- Éditeur
- Perrin
- Date de publication
- 09/02/2017
- Collection
- _SANS COLLECTION_
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
"J'ai été très émue par cet enfant."
Marceline Lodiran-Ivens
Herbert Kawer a 11 ans lorsqu'il quitte Vienne en train, seul, pour rejoindre
son père à Bordeaux. Juif, ce dernier s'était réfugié en France suite à
l'Anschluss avant d'être finalement déporté. Le petit Herbert ne le reverra
jamais, pas plus que sa mère partie refaire sa vie en Angleterre. Passant
entre les mailles du filet, par chance, Herbert est tour à tour recueilli par
le proviseur de son école puis pris en charge par un réseau de résistance et
confié aux bons soins de Marinette Brugat (appelée Marraine) et Palmire une
réfugiée espagnole avec laquelle elle vit. Herbert, désormais prénommé Hubert,
entamera donc sa nouvelle vie à Pia, dans les Pyrénées-Orientales.
Hubert Cavert a toujours tu son histoire et celle de sa famille. Ce n'est qu'à
"la veille" de sa mort qu'il confie un manuscrit à ses enfants. Dépassant son
parcours personnel, il retrace l'histoire de la famille Kawer (Cavert) de 1866
– époque bénie où Joseph II avait fait des juifs et des chrétiens des citoyens
égaux – à 1945. On voit les us et coutumes évoluer, le temps s'écouler avec
fracas. On suit l'Histoire à sa marge à travers ce petit garçon qui emporte
avec lui son héritage. Adulte, son message est simple : " Comme vous le savez,
j'ai épousé Edith le 15 avril 1958. Nous avons fondé une famille dont nous
sommes fiers. Bêtement fiers. Nous sommes heureux. Soyez-le aussi. "
Un récit/témoignage d'une incroyable force, mêlant inextricablement grande et
petite histoire qui répond à la question justement explicitée par Olivier
Wieviorka dans son avant-propos : "Les hommes sont-ils les acteurs ou les
victimes de l'histoire – de leur histoire ?""Cette voix qui nous vient du
passé permet [...] de saisir, au ras des tourmentes, la destinée de bien des
familles juives de la vieille Europe."
Marceline Lodiran-Ivens
Herbert Kawer a 11 ans lorsqu'il quitte Vienne en train, seul, pour rejoindre
son père à Bordeaux. Juif, ce dernier s'était réfugié en France suite à
l'Anschluss avant d'être finalement déporté. Le petit Herbert ne le reverra
jamais, pas plus que sa mère partie refaire sa vie en Angleterre. Passant
entre les mailles du filet, par chance, Herbert est tour à tour recueilli par
le proviseur de son école puis pris en charge par un réseau de résistance et
confié aux bons soins de Marinette Brugat (appelée Marraine) et Palmire une
réfugiée espagnole avec laquelle elle vit. Herbert, désormais prénommé Hubert,
entamera donc sa nouvelle vie à Pia, dans les Pyrénées-Orientales.
Hubert Cavert a toujours tu son histoire et celle de sa famille. Ce n'est qu'à
"la veille" de sa mort qu'il confie un manuscrit à ses enfants. Dépassant son
parcours personnel, il retrace l'histoire de la famille Kawer (Cavert) de 1866
– époque bénie où Joseph II avait fait des juifs et des chrétiens des citoyens
égaux – à 1945. On voit les us et coutumes évoluer, le temps s'écouler avec
fracas. On suit l'Histoire à sa marge à travers ce petit garçon qui emporte
avec lui son héritage. Adulte, son message est simple : " Comme vous le savez,
j'ai épousé Edith le 15 avril 1958. Nous avons fondé une famille dont nous
sommes fiers. Bêtement fiers. Nous sommes heureux. Soyez-le aussi. "
Un récit/témoignage d'une incroyable force, mêlant inextricablement grande et
petite histoire qui répond à la question justement explicitée par Olivier
Wieviorka dans son avant-propos : "Les hommes sont-ils les acteurs ou les
victimes de l'histoire – de leur histoire ?""Cette voix qui nous vient du
passé permet [...] de saisir, au ras des tourmentes, la destinée de bien des
familles juives de la vieille Europe."
S'identifier pour envoyer des commentaires.