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    18 novembre 2018

    Une pionnière de la psychanalyse

    L'histoire peut être injuste envers les femmes pionnières dans leurs domaines d'expressions, esprits brillants méconnus ou muselés, dont les idées sont parfois pillées par d'autres. Les exemples de scientifiques, artistes ou intellectuelles ayant eu contre elles de vivre à l'ombre de « grands » hommes (Camille Claudel), d'être moins prises au sérieux que leurs collègues mâles à talent égal (la pilote Amelia Earhart) sont légion. Ainsi en est-il de Sabina Spielrein, connue par les plus férus de psychanalyse, même si, pour certains, elle n'était que « la maîtresse juive de Jung ». Cette image réductrice d'une hystérique rongée de tics qui finit par coucher avec son psy, véhiculée par « A Most Dangerous Method » (film de David Cronenberg, 2011), est balayée par la biographe Violaine Gelly. Celle-ci lui redonne sa place, c'est-à-dire celle d'une personnalité exceptionnelle de l'histoire de la psychanalyse.

    Qui est Sabina Spielrein « ... la première hystérique guérie par la psychanalyse (...) auteure de la première thèse de médecine à contenu psychanalytique » ? Soignée par le jeune Carl-Gustav Jung à la clinique du Burghölzli de Zürich en 1904, elle est née en Russie en 1885.

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