Dans ce récit onirique, l'eau porte une voix, celle d'Odile. Cette mère, épouse et sœur disparait subitement, tandis que la maison familiale accueille en son sein une source indomptable.
Ferment, Béguin, Chiffon et Zizi Cabane vont alors grandir dans le berceau d'un deuil doux et lumineux.
Bérengère Cournut nous livre cette tendre ode à l'absence, un coup de cœur de la rentrée !
Tel un oiseau volant paresseusement sur la ville en pleine canicule, la narration jongle entre les différents personnages perdu par la chaleur. La découverte d'un corps va lentement chambouler ce vacarme!
Sud est un récit linéaire; des rencontres qui se nouent et dénouent dans le bonheur et la futilité de la vie.
C'est dense, c'est beau, on s'y noie avec plaisir!
Bien vaigniez !
La réécriture du mythe de Jeanne d'Arc couplée d'un jeu de langues littéraire étourdissantes plonge le lecteur dans un état semi-mystique Les références Pulps sont omniprésentes, les personnages machiavélique et la fin incroyablement inattendue! Une lecture Légendaire !
Pour les adeptes de Downton Abbey !
Avec ses airs de saga familiale, ce roman est aussi le délicieux portrait d'une société anglaise du début du siècle, qui voit s'affronter deux mondes, celui d'une bourgeoisie ambitieuse tournée vers l'avenir, et celui d'une aristocratie sur le déclin. Avec en ligne de mire, un conflit autour de l'acquisition de la charmante propriété d'Howard's end !
Comme dans "Maurice", du même auteur, les adeptes de Downton Abbey devraient se régaler, car Foster avec son humanisme d'une impressionnante modernité, reste l'un des meilleurs portraitistes de la haute société britannique !
«Le nom de la rose » français
Laurent Binet nous donne son troisième livre (2eme roman puisque son premier était sur la candidature de Hollande). Et il faut vous dire qu'il s'est lancé dans un important sujet en nous dévoilant une fiction sur la mort de Roland Barthes.
En construisant son roman comme un grand voyage porté par deux narrateurs grammaticalement opposés, un vieux flic ayant connue la guerre d’Algérie et plutôt nostalgique de De Gaulle face à un jeune timide prof d'université au cheveux long plutôt de gauche, Binet nous refait un «Le nom de la rose » français ou l'action est situé dans les années 70.
Les deux narrateurs vont se lancer dans la recherche d'une 7eme fonction, fonction permettant de convaincre immédiatement tout spectateur. Pour ne pas vous perdre dans l’argot philosophique, l'écrivain nous livre une vulgarisation de la sémiologie ainsi que la pensée de Roland Barthes très bien incorporé dans le texte. On croise sans cesse les dernier grands philosophe français (et certains ont grincer des dents en lisant leur « personnages »).