Avec cette réécriture moderne de David Copperfield de Dickens, Barbara Kingsolver nous fait arpenter l’Amérique des laissés-pour-compte, des drogués et des mobils-home.

L’autrice y raconte l’histoire d’un jeune garçon qui enchaînera les drames et saura faire preuve d’une abnégation sans limites pour réussir à se relever.

Vous êtes-vous jamais demandé si la justice telle qu’elle était rendue dans les tribunaux était vraiment « juste » ? Si des adages comme « Nul n’est censé ignorer la loi » ou « Tout homme est présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable » font sens et sont respectés dans toutes les situations ?
En lisant ce roman brillant et caustique, vous serez vraiment amené à vous poser ces questions au travers des perceptions et de la sensibilité d’un homme presque anonyme, un certain Bart, qui pour des raisons énigmatiques a décidé de « larguer les amarres » pour passer le restant de ses jours dans un palais de justice...
Joy Sorman a le talent de nous livrer ainsi un défilé d’humanités écornées, coupables et victimes confondus, pour qui Justice ne peut rimer qu’avec injustice et non rédemption ou réparation...
« (...) Car nous ne saurions juger sans préjugés et il est impossible de voir les choses en elles-mêmes, tous nos sens aussitôt les déforment, les gondolent, les teintent et les fardent – nous avons immédiatement un avis. »
Vous laisserez-vous bousculer par ce « témoin » presque invisible mais sans concessions ?

Les Divisions ou l’histoire d’une société qui s’empare d’un drame familial pour le tordre au gré de ces intérêts, de sa propre vision du couple ou de son actualité.
Mehdi Azzam est un footballeur professionnel qui se voit accuser de violences conjugales et qui décide de se murer dans le silence.
Suite à cela, tous les protagonistes environnants – agents, avocats, journalistes etc…- vont exploiter la situation au mieux pour servir leurs intérêts.
Avec cette histoire, Eric Halphen nous raconte une époque où la recherche de vérité n’est plus le but d’une cabale mais simplement une information accessoire comme une autre…

Plus de dix ans après son Booker Prize « Les Luminaires », Eleanor Catton revient avec « Birnam Wood » un récit choral autour de l’écologie et de la technologie.

A travers le prisme d’un milliardaire fantasque type Elon Musk, une militante écologiste prête à tout pour faire évoluer notre modèle de société et un idéaliste naïf refusant tout arrangement, Catton tisse avec maîtrise une toile complexe de relations où la nuance entre compromis et
compromission est faible et où chacun se pose la question si tous les moyens sont bons pour arriver à leur fin

La langue des choses cachées nous emmène dans cette France profonde où les traditions, l’ésotérisme, le lien à la nature et l’incompréhensible sont encore palpable et présent, la campagne des rebouteux, guérisseurs et coupeurs de feux.

Un jeune guérisseur arrive dans un village, il a été appelé.
Il doit respecter les règles imposées par sa mère pour que les traditions soient maintenues.
Mais ce soir-là, il va s’en exempter…

Avec une écriture ciselée et poétique, Cécile Coulon nous narre un récit poignant, dramatique et humain.
Une claque !