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Clara

http://claraetlesmots.blogspot.fr/

Une lectrice sans prétention, amoureuse de la vie qui habite au bout du monde (ou presque). Et un blog pour parler lectures : http://claraetlesmots.blogspot.fr

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7 décembre 2009

Corrosif

Une jolie histoire qui baigne dans l'humour corrosif

roman

Le Livre de poche

8,40
Conseillé par
3 décembre 2009

Un livre bouleversant à lire absolument.

Encore une lecture qui m’a balayée… Je ne sais pas si cette histoire de « la femme de l’allemand » est basée sur du vécu. Peut-être. Ou sûrement parce que pour pouvoir parler de la sorte de son enfance, il faut l’avoir non pas effleuré du bout des doigts mais ressenti. Vous pensez que je fais dans la sensiblerie ou dans la mièvrerie ?

Ma mère était folle. Oui, elle était maniaco-dépressive. Imaginez-vous un instant sortir cette phrase de votre bouche. Que ressentez-vous ? De la honte, de la gêne ? Et maintenant que pouvez-vous lire dans les yeux de vos interlocuteurs ? De la stupeur, de l’incrédulité, de la surprise ou alors vous devinez la question qui leur traverse l’esprit mais qu’ils n’oseront jamais dire tout haut « mais la folie c’est héréditaire, non ?».

Mon père ? Je suis une enfant née d’un amour impossible lors de la seconde guerre mondiale. Nul besoin d’en dire plus, laissez-leur le temps d’accuser le coup.

Et vous ? Comment l’auriez-vous vécu ? Question difficile, voire taboue. Chut, on ne parle pas de ces choses là, c’est trop dur… comme si juste les évoquer à demi-mots pouvait amener le malheur.

Dans ce livre, Marie Sizun le raconte à sa façon si juste, si parfaite. Elle raconte cette différence et comment on grandit avec malgré le reste : les questions, la culpabilité, les doigts accusateurs ou les regards méprisants.

a petite fille de monsieur Linh : roman

Le Livre de poche

5,90
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1 décembre 2009

« La Petite fille de Monsieur Linh » m’a littéralement secouée. Je me suis prise de tendresse pour ce vieil homme expatrié qui lutte, qui veut vivre pour sa petite fille. Un livre bouleversant de sentiments qui m’a conduite doucement, sans aucune précipitation à découvrir sa vie d’avant et à aimer cet enfant. Il espère pouvoir offrir le meilleur à sa petite fille alors on voudrait, simplement, pouvoir l’aider ce Monsieur Linh...

roman

Le Livre de poche

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29 novembre 2009

Avant de lire ce livre, je me représentais Erik Orsenna comme un justicier moderne de la langue française. Le Zorro du plus que parfait du subjonctif, la grammaire à la boutonnière et laissant signe de son passage, non par le célèbre Z, mais la farandole joyeuse de chou-genou-bijou- hibou -caillou-joujou-pou. Et s’il vous plaît, écrite du bout de son épée.

Dans « la chanson de Charles Quint », on découvre l’homme sans sa panoplie grammaticale. Erik Orsenna met à nu ses sentiments après la mort de sa femme. Un homme partagé entre la douleur, le savoir et la science et qui cherche inlassablement la réponse à la question « où est-elle maintenant? ». Pour pouvoir vivre à nouveau, il lui faut trouver non pas la vérité mais sa vérité.

Entre ses errances et sa quête, on lit, les larmes aux yeux, une de plus belles déclarations d’amour.

Merci Monsieur Orsenna pour ce si beau livre….

Conseillé par
23 novembre 2009

Décapant

Un livre décapant !
Je m'excuse auprès de tous les Dieux quelqu'ils soient, mais j'ai bien rigolé !