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Ponant

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16 avril 2018

mollymon
mollymon 04 avril 2018

Salomon est angoissé. Cette nuit, il reçoit sa famille pour le premier seder de Pessah. Comme d'habitude…. Mais aujourd'hui, celle qui l'a accompagné et aimé pendant un demi siècle n'est plus là.
Sarah n'a pas été embarquée par les nazis, non, elle est morte depuis peu, le laissant douloureux et totalement déboussolé.
En attendant l'arrivée de sa fille qui va l'aider à préparer le repas de fête, Salomon se souvient du seder de l'année précédente et imagine celui de ce soir. Cette nuit sera-t-elle différente des autres ?
A travers le portrait grinçant d'une famille ashkénaze de Strasbourg , Joachim Schnerf aborde de façon tout à fait originale - au rythme de la Haggada - les thèmes du deuil et de la transmission. C'est émouvant et profondément triste malgré les terribles blagues "concentrationnaires" inventées par Salomon pour régaler ses amis du "café-Shoah".
Un très beau moment de lecture et une découverte passionnante de quelques traditions juives.

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16 avril 2018

Notre crime est l'histoire terrible d'un homme que le mensonge a contraint a une vie de solitude.
Pour ne pas briser le coeur de son père qui rêve de le voir devenir avocat, Azed feint pendant plusieurs années de suivre des cours de droit. Mais plutôt que de se rendre à Assas, il erre seul dans les rues de la capitale. Englué dans un piège dont il n'arrive pas à se dépêtrer, il souffre. Jusqu'à ce que s'effondre l'édifice de ses mensonges. Il doit alors fuir… mais pas sans avoir eu la tentation de commettre un geste fatal qui aurait pu définitivement bousiller sa vie.
Cette histoire peut paraître bien banale mais Emile Brami sait la rendre particulièrement passionnante et émouvante grâce à la construction astucieuse de son roman.
Avant de raconter l'histoire d'Azed, l'auteur évoque assez longuement les raisons, vraies ou fausses, qui l'ont poussé à écrire cette histoire, parle de lui et de son travail d'écriture. Puis, il donne la parole à Abraham Zeitoun, surnommé Azed (d'après ses initiales) qui fait le récit son parcours chaotique. Pour terminer, une lettre de la soeur d'Azed vient donner un tout autre éclairage sur cette affaire, la rendant encore plus poignante. Et peu importe qu'elle soit fictive ou non.
Notre crime ne traite pas que du mensonge mais aborde plus largement le thème de l'exil. Ou plutôt du voyage sans retour possible dans sa propre vie, sa famille et son pays natal.
J'ai longtemps hésité avant de faire cette lecture tant la sinistre photo de couverture me rebutait en me laissant imaginer une écriture obscure, voire hermétique. Mais je me trompais et j'ai été plus qu'agréablement surprise. Je ne peux que vous conseiller de découvrir, vous aussi, pourquoi ce roman s'intitule Notre crime.

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4 avril 2018

Salomon est angoissé. Cette nuit, il reçoit sa famille pour le premier Séder de Pessah. Comme d'habitude... Mais aujourd'hui, celle qui l'a accompagné et aimé pendant un demi siècle n'est plus là. Sarah n'a pas été embarquée par les nazis, non, elle est morte depuis peu, le laissant douloureux et totalement déboussolé.
En attendant l'arrivée de sa fille qui va l'aider à préparer le repas de fête, Salomon se souvient du Séder de l'année précédente et imagine celui de ce soir. Cette nuit sera-t-elle différente des autres ?
À travers le portrait grinçant d'une famille ashkénaze de Strasbourg, Joachim Schnerf aborde de façon tout à fait originale - au rythme de la Haggada - les thèmes du deuil et de la transmission. C'est émouvant et profondément triste malgré les terribles blagues "concentrationnaires" inventées par Salomon pour régaler ses amis du "café-Shoah".
Un très beau moment de lecture, et une découverte passionnante de quelques traditions juives.
J'ai déjà envie de le relire !

20,00
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26 mars 2018

Mieux vaut avoir le pied marin pour monter à bord du caseyeur de Rango Walker qui nous embarque pour une mémorable semaine de pêche à la langouste en Nouvelle Zélande. Au sud de l'île du sud dans la spectaculaire région du Fiorland.
En compagnie du vieux capitaine maori, d'un second tahitien et d'un "bleu" français, il va falloir prendre tous les risque pour débusquer le filon miraculeux, celui qui va sauver la saison de pêche. Et croyez moi, ça va secouer ! J'en ai presque eu le mal de mer…. Mais j'ai pris un immense plaisir à partager l'aventure avec ces trois hommes, à les voir à l'ouvrage, travailler comme des forcenés, se battre contre la mer déchaînée et ses vagues monstrueuses de 20 m de haut soulevées par la tempête hivernale. Ça fait vraiment peur !
J'avais tellement l'impression d'y être, de faire corps avec eux pour tenter de rentrer à bon port que je n'ai pas su prêter une oreille attentive aux voix polynésiennes de Papa Marii le pêcheur, d'Hone le poète et de Mau le navigateur. J'étais bien trop impatiente de retrouver la seule compagnie des trois hommes et de leur complicité silencieuse.
Le roman de David Fauquemberg est une belle découverte mais qui ne peut être totale, à mon avis, qu'en ayant une image précise des lieux qu'il évoque. Je n'aurai jamais imaginé un tel paysage de fjords en plein Pacifique Sud et je vous conseille d'y faire un petit tour via une vue satellite pour en apprécier la singularité. Vous allez être bluffé !

Éditions Gallmeister

19,90
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2 mars 2018

William Dixon, dite Billie, est une jeune femme qui a l'habitude de collectionner les conquêtes féminines mais en séduisant Amberly, la plus belle femme qu'elle ait jamais vue, elle ne se doute pas un instant du pétrin dans lequel elle va se fourrer. Alors qu'elle s'imagine avoir une relation sans conséquence, la situation va vite dégénérer ….
C'est un roman qu'on a beaucoup de mal à lâcher avant la fin, Plus l'intrigue avance, plus elle laisse présager le pire et on frémit autant d'horreur que d'impatience devant l'enchaînement des événements qui transforment la vie de Billie en un véritable cauchemar.