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5 octobre 2010

Il avait tout pour plaire ce roman. Critiquer le totalitarisme en prenant l'exemple absurde d'une Belgique tombée aux mains des féministes, voilà qui aurait pu être jubilatoire. Essayer de comprendre comment des érudits comme Sartre ou Bernard Henri-Lévy peuvent se laisser piéger par des dirigeants totalitaires qui ne leur montre qu'un aspect du décor avait aussi de quoi faire sourire. Mais malheureusement, si les cent cinquante premières pages sont plaisantes, le récit devient vite ennuyeux. C'est trop long parce que ça manque de fantaisie et c'est vraiment dommage car le personnage d'Astrid, qui découvre peu à peu le luxe dans lequel vit ses dirigeantes alors que le peuple n'a rien à manger, est réussi même si sa conception de l'amour maternel m'a sidérée.

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28 septembre 2010

C'est bien sûr un travail sur le deuil, celui de cet homme, touchant, qui se lance à corps perdu dans la préparation du marathon de New-York, parce qu'il lui faut bien un but et celui de sa compagne, encore plus touchante, qui coud des habits pour son fils jusqu'à atteindre la taille qu'il aurait à 75 ans, en se basant sur la taille moyenne d'un homme.

C'est aussi et surtout l'histoire d'un bel amour entre ces deux adultes qui s'épaulent chacun à leur manière et que l'entourage ne comprend plus. Cette maison mise sens dessus-dessous résume leur nouvelle vie. Tout est là pour en faire un excellent roman: émotion et humour, et pourtant quelque chose m'a manqué. Quand je refermais le livre, je me disais que les thèmes étaient bien traités, je repensais à ce papa et à cette maman si touchants mais pendant la lecture, j'étais déçue. Est-ce lié au style de l'auteure?

Éditions de L'Olivier

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24 septembre 2010

C'est un peu un OVNI ce roman et j'avoue que je ne m'attendais pas à cela. Le style m'a un peu fait pensé à Le Remède et le Poison, sans doute dans cette façon de mêler le grave et le léger. Il lui en arrive des malheurs à notre narratrice, une narratrice qui, symboliquement, n'a pas vraiment de prénom.

Son prénom de naissance, un peu long, n'est utilisé par personne et elle n'aime pas le sobriquet qui va pourtant lui coller à la peau pendant ses années de compétition. Comme Le Remède et le Poison, j'ai trouvé ce roman plus triste que drôle, et même vraiment plombant parfois. Je me suis davantage attachée à la narratrice adulte mais pour le reste, j'ai eu du mal à aimer ce livre envahi par le thème du deuil qu'on n'arrive pas à faire, mais saupoudré de légèreté. Que Nicola Keegan ait du talent, c'est indéniable. Ce roman-là n'était tout simplement pas pour moi.

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13 septembre 2010

On passe son temps à aller d'un personnage à l'autre, sans prendre le temps de les connaître. Dans cette nature qui se déchaîne, les hommes deviennent incontrôlables et la figure du révérend qui devient le mal m'a agacée car c'est un thème qui devient de plus en plus récurrent dans les romans que je lis.

Et puis, la deuxième moitié est arrivée et je me suis attachée au couple que forment Rose et Keanu et à cet enfant qui va devenir le leur. Ces personnages tombés au fond du trou qui vont se relever à leur manière et par amour font pour moi, la beauté de ce roman. Je sais que le personnage le plus populaire est Joséphine Linc. Steelson qui ouvre et ferme Ouragan. Pour ma part, je n'ai pas pu m'attacher à elle comme si elle était un personnage à part entière. Mais elle est la voix de tous les noirs d'Amérique.

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10 septembre 2010

Que de phrases fleuves!

C'est visiblement un livre qui plait beaucoup mais il n'était pas pour moi et ceci pour deux raisons essentielles. Pour m'attacher à un roman, j'ai besoin de prendre le temps d'entrer dans l'univers des personnages. Ici, les personnages traversent le roman sans véritablement y laisser une trace.

Ils passent de manière plus en moins fugace, les deux personnages principaux étant la ville imaginaire de Coca et ce pont qui se construit. La deuxième raison, ce sont ces phrases fleuves, vingt lignes parfois, c'est trop, même si j'ai parfois apprécié la belle plume de l'auteure. Peut-être donc que ce roman est trop abstrait pour moi. Il retrace en fait l'histoire des Etats-Unis et son urbanisation au détriment des indiens, plus que le parcours d'individus.