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25 août 2013

Des thèmes magnifiquement abordés, une écriture qu’il me tarde de retrouver dans un prochain roman!

Voilà un livre que j’attendais avec impatience car j’avais lu il n’y a pas longtemps "Le goût des pépins de pommes" de cette auteure, lecture qui avait eu du mal à démarrer mais qui s’est révélée être une jolie découverte.

La particularité des livres de Katharina Hagena, c’est que ceux-ci tournent autour de thèmes précis, à savoir ici la disparition et le sommeil. Le souvenir et l’oubli sont également très présents comme dans son premier roman.

L’écriture peu au premier abord être assez déroutante, avec ses longues phrases, ses longues descriptions. C’est un livre qu’il faut prendre le temps de lire (au coin d’un feu par exemple) et de ne pas hésiter à relire certaines phrases. En effet, l’auteure joue avec les mots, notamment avec toutes les significations d’un même mot et certains passages sont magnifiques. J’ai pris un certain plaisir à relire des passages plusieurs fois afin de bien m’imprégner de leur signification.

Deux récits s’entrecroisent : celui de Marthe et celui d’Ellen. Le récit de Marthe nous est livré à travers un journal de chorale qu’elle tenait. Celle-ci notait tout ce qu’il se passait lors des séances de chorale ainsi que ses pensées sur son fils disparu, ses avis sur telle ou telle personne.
Le récit de d’Ellen est quand à lui basé sur ses souvenirs, souvenirs qu’elle ressasse lors d’une nuit où elle n’arrive pas à dormir, ce qui est un comble pour un médecin du sommeil !!!

Les descriptions des paysages de la campagne allemande sont très présentes et l’on se croirait presque au milieu de ces lacs et de ces champs de maïs. Les émotions et les doutes d’Ellen sont également magnifiquement retranscrites que l’on s’imagine aisément être à la place de celle-ci.

A travers ses deux récits, nous découvrons toute une série de personnages ayant chacun leurs histoires, leurs secrets qui les hantent.
Toutes ces brides de récits vont finir par ce regrouper à travers un dénouement que je n’ai pas vu venir.

Les Presses de la Cité

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19 août 2012

Un livre poignant, touchant, écrit de manière subtile avec des personnages très attachants.

Un roman qui traite d’un fait réel, présenté par l’éditeur comme: “romance la tragique disparition des enfants Beaumont”. Nous sommes donc dans un récit qui qui mêle fait divers et fiction.

Ce livre est découpée en deux parties: l’avant et l’après disparition. Les deux parties sont racontée par Henry, un garçonnet de neuf ans, que le handicap l’isole, mais qui se lie d’amitié avec ses voisins, qu’il connait depuis toujours et surtout de Janice, l’ainée de la famille Riley.

Dans la première partie, nous suivons l’avant, quelques jours avant la disparition des enfants, durant leurs vacances d’été. Henry nous peint sa vie, son quartier, ses voisins et pas seulement les Riley. Les descriptions dans ce livre sont à la fois visuelles et olfactives. On a l’impression de ressentir exactement ce que ressent, Henry, d’être vraiment à sa place.

Henry est un enfant vraiment extraordinaire, c’est un petit garçon vraiment très mûr pour son âge, qui comprend facilement le monde dans lequel il vit. On s’attache très vite à lui, tout comme l’ensemble des habitants de son quartier, de son monde à lui dans l’Australie des années 60. On découvre les liens qu’il entretient avec tous les habitants de son quartier. Les liens qu’il possède avec la famille Riley, une seconde famille pour lui, de vrais amis que se soit Janice ou Anna et Gavin. On découvre leurs jeux, leurs questions… bref leur quotidien d’enfants durant les grandes vacances. Mais aussi bien avant, car Henry nous raconte également des petits souvenirs. J’ai beaucoup aimé la relation qu’il entretien avec son père, qu’il considère comme son héros : son papa policier qui résout tous les problèmes. Ainsi qu’avec sa mère, qu’il a du mal à comprendre, malgré qu’elle soit comme lui et qu’il observe petit à petit son changement, sa défaillance.

Durant cette partie, Henry nous raconte également la vie des Riley et on ne peut que s’attacher à ces trois enfants pleins de vie. Notamment Janice, qui est une petite fille très intelligente, qui adore lire et souhaite devenir écrivaine, une petite pleine de de jugeote qui n’a pas froid aux yeux.

Dans la seconde partie, l’après, on suit toujours les habitants du quartier, les parents de Henry et les Riley. On observe le déroulement de l’enquête à travers les yeux de Henry, mais aussi ce qu’il s’imagine être lorsqu’il n’est pas là : les scènes que son père lui racontera pas la suite. On essaye de comprendre qui a pu enlever les enfants et pourquoi. On ressent les émotions de chacun, comme si c’était nous qui étions à leur place. On observe comment les habitants du quartiers réagissent : ceux qui veulent aider mais qui ne savent pas comment faire, et ceux qui continue leur petite vie comme si de rien n’était. On se met à la place des parents, on vit avec eux les reproches que chacun se fait mutuellement et leur douleur. Et surtout, on voit Henry qui essaye de s’en sortir.

C’est vraiment un roman plein d’émotions, qui évite le cliché du pathos. Un roman qui traite d’un sujet très difficile, avec subtilité, un très bon choix de narration. Le plus dur dans ce genre de faits, c’est de ne pas savoir et ne jamais savoir. Car inspiré de faits réels, on n’a jamais su ce qui était arrivé à ces enfants disparus dans les années 60.

Conseillé par
18 août 2012

Ce livre n’est pas désagréable mais personnellement je n’ai pas été véritablement séduite.

L’histoire commence tout de suite par le réveil de Léo dans sa nouvelle demeure. Elle est la narratrice de son histoire et malgré cela on ne la connait pas vraiment. Tout le long de ma lecture, je me suis demandé ce que l’auteure voulait nous faire passer et je n’ai pas réussi à le cerner. Je ne vais pas vous parler de l’intrigue car j’aurais peur de trop en dévoiler mais je peux vous dire qu’on suit Léo dans sa nouvelle maison/vie qui a pour propriétaire Andréa. Celle-ci devient de plus en plus étrange tout au long du livre. Parmi les autres personnages (il y en a très peu) seule Sonia a retenu mon attention par son excentricité, mais je l’ai trouvée trop cliché et je n’ai pas vraiment compris son rôle dans l’histoire. J’ai juste eu l’impression que l’auteure cherchait à rajouter des personnages qui, à mon sens, trouvent mal leur place dans l’intrigue.


Cela dit j’ai bien aimé le thème de la dépossession de soi : Le fait que petit à petit, Léo ne se sente plus vraiment elle même, qu’elle a l’impression de n’être que la marionnette d’Andréa. Néanmoins, je me pose une question : est-ce que Léo s’est sentie elle-même une seule fois dans sa vie ? Je pense qu’il faut lire le livre pour comprendre ce que je veux dire, mais, j’ai vraiment eu du mal à cerner ce personnage.
Par contre j’ai vraiment trouvé que l’histoire était trop courte.ça peut être bien parfois mais ici je pense que l’auteur aurait pu plus pousser son intrigue, j’ai eu l’impression de rester sur ma fin, il m’a manqué des explications comme par exemple le fait de savoir si l’incendie de l’immeuble de Camille était volontaire ou non, ou encore qui est vraiment cette Léo. En fermant le livre, j’ai vraiment l’impression que ce personnage cache encore bien des choses que j’aurai aimé connaître !
Une chose me titille quand même : la quatrième de couverture fait mention d’un genre fantastique, or il n’en est pas question du tout, ce qui pourrait décevoir d’éventuels lecteurs.

http://labibliodenodrey.wordpress.com/2012/08/18/lalpha-nadia-bouzid/

Les Presses de la Cité

Conseillé par
17 août 2012

Un panorama magnifique, des vies que l’on prend plaisir à découvrir, un bon livre pour s’évader.

Tout est dit avec la quatrième de couverture. J’ai aimé découvrir ces différentes vies à travers le désert canadien. Et oui Je ne savait même pas qu’au Canada il y avait un désert! Pour moi le Canada rime avec sapins, neige et froid! Et bien non il y aussi la terre aride, des agriculteurs à la mode Cow-boys et la chaleur! Donc rien que pour ça, j’ai aimé ce livre qui m’a fait découvrir quelque chose que je ne connaissais pas.


Tout d’abord j’ai aimé les descriptions de ce désert canadien, plus je lisais, plus j’avais l’impression d’être parmi les habitants de Juliet, de faire partie de cette petite communauté. Nous découvrons de magnifiques panoramas, c’est vraiment un livre qui nous fait voyager, idéal pour une lecture en été.
Ensuite, bizarrement, il ne se passe pas grand chose ! Mais n’allez pas croire que cela ne m’a pas plu ! Nous suivons vraiment la vie de ces gens, avec leurs soucis, leurs joies, leurs peines… bref leur quotidien mais uniquement sur une nuit et une journée, avec des explications de leur passé. Nous suivons un jeune fermier qui a hérité de la ferme de son oncle et sa tante, deux parents de cinq enfants qui croulent sous les dettes, une femme jalouse qui n’a pas confiance en son mari, un père dont la jeune fille tombe enceinte et va se marier, une veuve et le frère de son mari qui se cherchent… Bref plein de vies, les unes aussi différentes que les autres, écrites à la troisième personne du singulier, où le lecteur peut être partout à la fois.
Je regrette seulement une seule chose : à travers ce récit qui alterne plusieurs fois ces différentes vies, je pensais qu’à la fin, il y aurait un fil conducteur, un lien qui les aurait réuni. Mais finalement, le fait est qu’ils sont simplement voisins. Du coup je suis restée un peu sur ma faim mais j’ai tout de même vraiment apprécié cette lecture et je dois dire qu’une fois qu’on l’a commencée, on a du mal à s’arrêter !

http://labibliodenodrey.wordpress.com/2012/08/16/cool-water-dianne-warren/

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3 août 2010

Cherub mission 1: 100 jours en enfer

James est un garçon de 12 ans vivant avec sa mère et sa demie-sœur Lauren. Il ne mène pas une vie simple mais tout vas basculer le jour où il se fait renvoyer de son collège et que sa mère décède. Dès lors, il va intégrer le Cherub, des agents secrets mineurs afin de tromper les ennemis. Cependant, il devra poursuivre une formation de 100 jours afin de voir s’il est apte ou non de faire parti de l’équipe. Ces 100 jours vont se révéler très difficiles…

On s’attache vite à James. C’est un pré-ado comme les autres qui jusqu’ici n’a pas connu une vie tranquille. Cherub va se révéler pour lui comme une nouvelle vie. Malgré tout, on se demande quand même si Cherub laisse vraiment le choix à James : rester dans son orphelinat miteux avec des brutes ou intégrer Cherub avec sa chambre individuelle confortable ayant sa propre salle de bain, des cours adaptés à son niveau, des tas d’activités… Un orphelin hésiterait-il une seule seconde entre ces deux choix? Je ne pense pas.

On va donc vivre avec lui sa découverte du camp, sa formation et sa première mission. Malgré son entrainement comme les adultes, il reste un enfant et à travers lui, on va connaitre ses doutes et ses premières expériences.

A travers ce livre, l’écrivain nous confronte à une question : faut-il faire un mal pour un bien? En effet, James se pose beaucoup de questions sur le bien fondé de ses missions.

Je regrette une seule chose dans ce livre : que les autres personnages soient aussi effacés dans le roman : on ne sait que peu de choses sur eux et certains étant attachants, j’aurai aimé en savoir un peu plus

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