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Alex-Mot-à-Mots

https://alexmotamots.fr/

Alex L., lectrice compulsive, presque anonyme.
Ayant une préférence pour les bons polars, mais aimant aussi les autres genres (sauf la SF, pitié....)

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21 janvier 2013

fin du monde

Le debut des années 2010 aura été propice aux récits de fin du monde plutôt pessimistes (La route - Scintillation - L'abandon). Enola game est dans cette lignée.

A la suite d'une explosion de lumière, mère et fille vivent reclusent dans leur maison par ordre des "cosmonautes" qui passent tous les 3 jours dans le quartier leur apporter, ainsi qu'à leurs voisins, des vivres et de l'eau.

Nous ne savons pas ni ou ni quand se situe le récit (banlieue d'une ville américaine ou française ? et en quelle année ?), juste que la petite fille a 4 ans et que le père est parti en déplacement juste avant l'explosion.

Un récit simple mais bouleversant, la mère s'appuyant sur de nombreux textes littéraires pour donner de la poésie à son récit.

Pourtant, malgré toute sa volonté de vivre et de préserver la vie autour d'elle pour sa fille, la mère se laisse aller à la mélancolie. Le rêve est sa mémoire, mémoire d'une enfance joyeuse et insouciante, qu'elle prend plaisir, aussi parfois, à raconter à sa fille.

Car, à travers ce roman, l'auteure montre toute la difficulté d'être adulte dans un monde aux frontières mouvantes et qui tend à disparaître. J'ai aimé cet aspect-là du livre.

L'image que je retiendrai :

Celle de la mère obligée de faire un tri des livres à brûler pour pouvoir se chauffer à l'aube du printemps.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/14/26092717.html

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21 janvier 2013

famille

J'ai passé une belle après-midi d'été en compagnie de ses personnages qui se croisent, chaque dix ans.
Je suis ainsi allée de Capbreton à Arromanches, en passant par Hyères et Perros-Guirec.
Les couples se font et se défont ; les enfants et les ados grandissent, ont à leur tour des enfants ; la vie se chargeant de changer les êtres, le hasard les réunissant.
J'aime beaucoup l'écriture simple mais profonde de Jean-Philippe Blondel, que je ne connaissais jusqu'à présent que pour ses romans ados.
L'image que je retiendrai :
Celle du personnage de Natacha, étrange femme fardée, qui représente à la fois le désir des hommes et leur répulsion, mais qui cache une terrible histoire.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/10/25918021.html

Mercure de France

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10 janvier 2013

guerre, Israël

Je découvre la plume de cette auteure, sèche, parfois sans virgules. Un rythme à prendre, pas sûre que j'accroche.

Pourtant je continue, attirée par les histories parrallèles de Sarah et Leïla.

L'auteure décrit le bouleversement qui les prend au même moment : Sarah voit son meilleur ami mourir dans un attentat et tombe en dépression - Leïla voit son frère arrêté puis relâché et devenir martyr lors du même attentat.

Même si elles ne sont pas facile à lire car manquant de paragraphes, les interrogations et visions de la vie qu'ont ces deux jeunes filles m'ont passionnées. Je ne partage aucune de leurs vues, mais je les ai comprise, le temps de ma lecture.

Toutefois, cela reste un roman sombre, car de partages, de communions, il n'y a pas. le seul partage qui existe dans ce livre et le partage, la séparation d'une même terre et de deux communautés qui se haïssent.

Un dernier chapitre intéressant par le procédé de narration qu'il propose. Une lecture différente, en miroir.

L'image que je retiendrai :

Celle des deux jeunes filles se retrouvant dans un même lieu qui ne porte pas le même nom.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/08/25979589.html

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10 janvier 2013

Malaisie

Un abandon, tout simplement.

D'abord, la couverture ne correspond pas (vraiment) à l'histoire.

Ensuite, l'auteure imbrique son récit principal dans deux récits secondaires, sur trois continents différents, et à trois époques distinctes.

Un peu dur pour mes petits neurones en ce début d'année. Je n'ai pas accroché.

http://motamots.canalblog.com/archives/2013/01/04/25946338.html

roman

Les Presses de la Cité

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30 décembre 2012

Lyon, police scientifique

J'ai appris plein de choses sur la ville de Lyon (pourquoi Bellecour s'appelle Bellecour - l'origine des traboules...).

Bien sûr, la ville tente toujours de faire mieux que la capitale... on ne se refait pas, j'y ai reconnu l'esprit lyonnais.

J'ai eut un peu plus de mal avec les personnages. Le commissaire Kolvair se fait presque voler la vedette par Legone, autre enquêteur ; beaucoup de personnages dont le caractère est décrit par le menu, que l'on ne revoit que peu.

L'auteure donne à voir une société encore très machiste de retour de la guerre ; la difficile réadaptation des gueules-cassées dans la société civile ; mais aussi les vices cachés de certains personnages.

En revanche, j'ai beaucoup aimé le récit de l'enfance du tueur, avec une mère pétrie des meilleures intensions. Mais c'est toujours la faute de la mère, n'est-ce pas ?.....

J'ai donc passé une très bonne après-midi sur les pentes de la Croix-Rousse, la colline qui travaille.

L'image que je retiendrai :

Celle du bruit des métiers à tisser : bis - tan - clac.

http://motamots.canalblog.com/archives/2012/12/26/25790470.html