La librairie vous accueille du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
27 rue Franche, 71000 Mâcon - 03 85 38 85 27 - cadran.lunaire@wanadoo.fr
 

| Annaïk |.

Je suis libraire chez Dialogues depuis 1995. J'ai officié dans presque tous les départements de la librairie, avec une préférence certaine pour le rayon Policier-SF-Fantasy, dans lequel je partage mes lectures et mes coups de coeur. Cette passion ne me quitte pas. Il m'arrive aussi d'animer des rencontres entre les auteurs et leur public et c'est un vrai bonheur.

Calmann-Lévy

21,90
Conseillé par (Libraire)
22 mai 2018

Ne perdez surtout pas le nord !

« Sauvage », comme peut l'être la nature hivernale dans le bush australien.
Et c'est là qu'un prestigieux cabinet d'expertise comptable a organisé un séminaire d'entreprise un peu particulier : une équipe d'hommes et une équipe de femmes pénètrent le temps d'un weekend à l'intérieur du parc naturel des monts Giralang pour un parcours en totale autonomie, munis de cartes, boussoles et rations de nourriture, mais sans lien aucun avec l'extérieur. Ce week-end est censé permettre d'approfondir les liens entre participants, en privilégiant la valorisation des talents individuels et l'entraide.

Mais si l'équipe des hommes est revenue sans problème dans les délais impartis, celle des femmes, après plusieurs jours d'errance, rentre blessée et surtout incomplête. Il en manque une ! Que s'est-il donc passé ? En alternance des recherches menées par la police, le déroulé exact de ces quelques jours révèle le vrai visage de chaque protagoniste. L'écart entre innocence et culpabilité a tendance à fortement se réduire lorsque cela devient une question de survie.

Dans « Sauvage », de la jeune auteure australienne Jane Harper, c'est avec grand plaisir que l'on retrouve l'agent fédéral Aaron Falk, personnage attachant rencontré précédemment dans « Canicule », pour une nouvelle aventure captivante.

Conseillé par (Libraire)
10 mai 2018

La caravane de la Symphonie Itinérante parcourt depuis plusieurs années les terres ravagées par une pandémie foudroyante lors de laquelle peu de gens ont survécu. Cette petite troupe de comédiens et de musiciens tente de transmettre humanité et espoir auprès des îlots épars de population, en interprétant du Shakespeare et du Beethoven le temps d'une halte.
Dans une alternance de présent et d'évocation du passé, le lecteur n'aura qu'à se laisser porter par ce conte post-apocalyptique d'un nouveau genre alliant virtuosité et intelligence. A ne pas manquer.

Sonatine éditions

22,00
Conseillé par (Libraire)
26 avril 2018

Tony Cavanaugh est surnommé le "Michael Connelly australien". « La Promesse » est le second livre de l'auteur publié par les Éditions Sonatine, pourtant c'est bien le premier ouvrage qu'il a écrit. En effet, les éditions Sonatine ont traduit l'an dernier « L’Affaire Isobel Vine » mais ce dernier se passe, en fait, trois ans après « La Promesse ».

Dans ce premier roman, nous allons donc faire connaissance avec Darian Richards, qui était chef de la prestigieuse brigade criminelle de Melbourne et spécialiste de la traque des tueurs en série. Jusqu'à ce qu'il démissionne. Trop de crimes, trop de cauchemars...

Darian s'est donc isolé dans le Queensland, pour vivre au calme. Mais six jeunes filles des environs ont disparu, et comme la police locale n'a pas l'air très compétente, l'ex-super flic décide de prendre les choses en main.

C'est seulement au bout de trois disparitions que la police cesse enfin de parler de fugues, et envisage qu'il puisse s'agir d'un tueur. Et justement, ce tueur va prendre la parole, régulièrement, nous faisant part de son mode de pensée et de ses agissements. Les délires du psychopathe sont d'ailleurs assez éprouvants pour le lecteur.

Au fil de l'enquête de Darian, une sorte de duel va s'instaurer entre le tueur et lui. Mais l'ex-flic est tenace et utilisera toutes ses ressources pour le mettre hors d'état de nuire.

Avec « La Promesse », Tony Cavanaugh fait une entrée fracassante dans l'univers du polar. En route pour une traque impitoyable, où les proies ne sont pas des kangourous !

18,50
Conseillé par (Libraire)
25 avril 2018

C'est l'histoire de deux hommes en rade de Brest qui, même s'ils ne font pas le même métier, ont la mer en commun. Caroff est un ancien pêcheur, et Brieuc vient de se reconvertir en taxi maritime. Avant cela, il était libraire.

Si Brieuc a plutôt bien négocié son nouveau départ, pour Caroff, c'est plus compliqué. En fâcheuse posture financière, il s'est embarqué dans une combine tordue de la dernière chance, auprès de trafiquants peu recommandables.

Le roman est bien noir, mais Ronan Gouézec a du style, et son écriture est même lumineuse. C'est d'ailleurs la signature des éditions du Rouergue, dont sont issus par exemple Peter May et Colin Niel. Alors, accrochez-vous bien au bastingage pendant la traversée, parce que, mine de rien, à la fin ça dérive fort !

Conseillé par (Libraire)
11 avril 2018

Tomber sept fois...

L'héroïne de cette histoire s'appelle Tama, elle est marocaine. À huit ans, elle a été vendue par son père à une famille vivant en France. Tama n'est pas le vrai nom de l'enfant, mais désormais, ce sera le sien, puisqu'il signifie "la dévouée", et que Tama est esclave. Elle n'ira jamais à l'école, jamais dehors. Au fil des années de séquestration et de maltraitance, la jeune fille nous raconte son histoire.

En alternance avec le récit que nous livre Tama, l'on rencontre Gabriel. Gabriel est un homme solitaire, perturbé, qui vit à l'écart du monde dans les Cévennes. On pressent qu'il a vécu un drame l'ayant profondément meurtri et transformé. Un matin, il découvre une jeune femme gravement blessée dans l'écurie, près de ses chevaux. D'instinct, le lecteur suppose que c'est Tama.

Comme les précédents thrillers de Karine Giebel, "Toutes blessent, la dernière tue" donne véritablement le frisson. Davantage d'empathie, d'émotion que de peur, quoique. De révolte aussi : en effet, derrière des effets de style reconnaissables entre tous et les thèmes de prédilection de l'auteur, tels que l'emprisonnement, la vengeance et la rédemption, les romans de Karine Giebel sont ancrés dans une réalité cruelle mais incontestable. Tama est une figure féminine inoubliable !