La librairie vous accueille du mardi au samedi de 10h à 12h30 et de 14h à 19h
27 rue Franche, 71000 Mâcon - 03 85 38 85 27 - cadran.lunaire@wanadoo.fr
 

Conseil à la France désolée, Auquel est monstré la cause de la guerre présente, et le remède qui y pourroit estre mis, et principalement est avisé si on doit forcer les consciences
EAN13
9782845622760
ISBN
978-2-84562-276-0
Éditeur
La Passe du vent
Date de publication
Collection
HAUTEMEMOIRE
Nombre de pages
146
Dimensions
20,5 x 14 x 0,9 cm
Poids
207 g
Langue
multilingue
Langue d'origine
français moyen (1400-1600)
Fiches UNIMARC
S'identifier

Conseil à la France désolée

Auquel est monstré la cause de la guerre présente, et le remède qui y pourroit estre mis, et principalement est avisé si on doit forcer les consciences

De

Édité par

La Passe du vent

Hautememoire

Indisponible
« Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine : c'est tuer un homme ». UNE PENSÉE STIMULANTE, UNE LANGUE SAVOUREUSE, UN LIVRE NÉCESSAIRE « AUX JOURS BLESSÉS D'AUJOURD'HUI » « Pensez-vous que Dieu, qui hait les idolâtres, aiment les meurtriers ? » En 1562, alors que commençait la première des huit « guerres de Religion » qui allaient ensanglanter la France jusqu'à l'édit de Nantes (1598), la voix de Sébastien Castellion s'éleva depuis son exil bâlois pour conjurer catholiques et protestants de cesser de « forcer les consciences » et de persécuter les « hérétiques ». Quatre siècles et demi plus tard, au moment où, sous l'action de nouveaux « fous de Dieu », le monde voit se propager l'intolérance et le fanatisme, ce Conseil à la France désolée résonne comme un cri on ne peut plus actuel. Et fait écho à la célèbre sentence que, huit ans auparavant, le même Sébastien Castellion avait formulée : « Tuer un homme, ce n'est pas défendre une doctrine : c'est tuer un homme ». SÉBASTIEN CASTELLION (1515-1563) Né dans le Bugey il y a tout juste cinq cent ans, Sébastien Castellion fait ses « humanités » à Lyon (1535-1540) avant de rejoindre Jean Calvin à Strasbourg, puis à Genève (1531-1544). Un différend théologique avec le Réformateur l'amène, en 1545, à trouver refuge à Bâle, où il est successivement correcteur d'imprimerie puis professeur de grec. Traducteur de la Bible en latin (1551) puis en français (1555), cet humaniste pétri du message évangélique s'oppose vigoureusement à Calvin après le supplice de Michel Servet (1553). Dans ses livres, Sébastien Castellion prône, en pleines guerres de Religion, la tolérance religieuse et défend avec fougue la liberté de conscience, ce qui fait de lui, deux siècles avant les Lumières, un précurseur des droits de l'homme.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...