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Le déclin du courage
EAN13
9782251200460
ISBN
978-2-251-20046-0
Éditeur
Les Belles Lettres, Fayard
Date de publication
Collection
Le Goût des idées
Nombre de pages
72
Dimensions
19 x 12,5 x 0,5 cm
Poids
82 g
Langue
français
Langue d'origine
russe
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Le déclin du courage

Les Belles Lettres, Fayard

Le Goût des idées

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Le 8 juin 1978 Alexandre Soljénitsyne disait aux étudiants de l'université de Harvard:
« Non, je ne peux pas recommander votre société comme idéal pour transformation de la nôtre. (...) Nous avions placé trop d'espoirs dans les transformations politico-sociales, et il se révèle qu'on nous enlève ce que nous avons de plus précieux: notre vie intérieure. À l'Est, c'est la foire du Parti qui la foule aux pieds, à l'Ouest la foire du Commerce: ce qui est effrayant, ce n'est même pas le fait du monde éclaté, c'est que les principaux morceaux en soient atteints d'une maladie analogue. »

Alexandre Issaïevitch Soljénitsyne est né le 11 décembre 1918 à Kislovodsk (Russie). Mobilisé en 1941 dans les rangs de l'Armée rouge, il est arrêté à la veille de la victoire pour avoir prétendument insulté Staline dans une lettre à un ami, et purgera huit ans de détention et trois de relégation. En 1962, la parution d'Une journée d'Ivan Denissovitch, peinture véridique de l'univers du Goulag jusque-là tabou, révèle un écrivain au monde entier. Le Premier Cercle puis Le Pavillon des cancéreux assureront sa gloire. Le prix Nobel de littérature lui est décerné en 1970. En décembre 1973, paraît à Paris (en version russe) L'Archipel du Goulag, tableau de la terrible répression exercée en Union soviétique sur des millions de citoyens. Le scandale est énorme: en février 1974, Soljénitsyne est déchu de sa citoyenneté et expulsé de son pays: il se fixera d'abord en Suisse puis aux États-Unis. À la chute de l'URSS, sa nationalité lui est restituée et il rentre en Russie, près de Moscou, où il vivra jusqu'à sa mort, survenue le 3 août 2008.
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