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Lettres familiales, 1969-1975, CETTE CONTRADICTION CONTINUELLEMENT VECUE
EAN13
9782204080163
ISBN
978-2-204-08016-3
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
INTIMITE CHRIST
Séries
Lettres familiales (1969-1975)
Nombre de pages
700
Dimensions
21,5 x 14,4 x 4,1 cm
Poids
501 g
Langue
français
Code dewey
230
Fiches UNIMARC
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1969-1975 - Cette Contradiction Continuellement Vecue

De

Cerf

Intimite Christ

Indisponible

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Né en Algérie en 1938, de parents pieds-noirs établis depuis plusieurs générations, Pierre Claverie quitte son pays natal à l'âge de dix-neuf ans pour entreprendre des études universitaires en France. Dix ans plus tard, après être devenu religieux dominicain, il rentre en Algérie, se lance avec enthousiasme dans la découverte de la société algérienne et devient progressivement cet « homme des deux rives », capable de goûter et de faire aimer la saveur des différences. Nommé évêque d'Oran en 1981, Pierre Claverie s'engage à fond dans le combat pour une Algérie fraternelle et ouverte lorsque, à partir de 1990, celle-ci-est confrontée à la violence. Il est assassiné le 1er août 1996, comme le furent beaucoup d'autres Algériens, connus ou anonymes, ainsi que plus d'une vingtaine de religieuses et religieux. À partir de 1957, quand Pierre Claverie part pour la France, les quatre membres de la famille (le père, la mère, Pierre et sa soeur Anne-Marie) s'écrivent : une lettre par semaine et cela pendant quarante ans ! Le premier volume de la correspondance (1967-1969), intitulé « Il est tout de même permis d'être heureux », exprimait l'optimisme fondamental de Pierre Claverie et de sa famille. Durant les années que couvre le deuxième volume (1969-1975), Pierre fait l'expérience des complexités et tiraillements de la vie. Il parle de « Cette contradiction continuellement vécue » - titre donné à ce volume -, de cette tension qu'il vit, douloureusement et avec profit à la fois, entre son désir d'une vie intérieure en retrait du monde et les exigences d'une vie active, de plus en plus tournée vers l'extérieur : enseignant, conseiller de l'évêque de Constantine, Mgr Scotto, directeur des Glycines, centre d'études diocésain à Alger... Nous avons là un document exceptionnel et rare, non pas seulement à cause de la personnalité d'un des protagonistes, du lieu où il vivait et où il s'est impliqué comme religieux puis comme évêque, mais aussi par l'originalité et par les qualités littéraires de cette correspondance familiale.--Born in Algeria in 1938, of ‘pied-noir' parents -colons established in the country for several generations, Pierre Claverie left his homeland at the age of nineteen to study in a French university. Ten years later, having become a Dominican brother, he went back to Algeria, launched enthusiastically into the discovery of Algerian society and gradually became a ‘man of two shores' capable of appreciating and allowing others to appreciate the pleasure of difference. Appointed Bishop of Oran in 1981, Pierre Claverie became deeply involved in the combat for a fraternal and open Algeria when, in the year 1990, the country was faced with violence. He was murdered on August 1, 1996, as were many other Algerians, well-known or anonymous, and a score of monks and nuns. From 1957 onwards, when Pierre Claverie left for France, the four members of his family (father, mother, Pierre and his sister Anne-Marie) wropte to each other: one letter each week for forty years! The first volume of that correspondance (1967-1969), entitled ‘Il est tout de même permis d'être heureux', expressed the fundamental optimism of Pierre Claverie and his family. During the years of the second volume (1969-1975), Pierre experiences the complexities and conflicting loyalty of life. He speaks of ‘that constantly experienced contradiction' - the title of this volume -, that tension he feels, painfully and profitably at the same time, between his desire for an inner life, withdrawn from the world, and the demands of an active existence, more and more turned toward the exterior: a teacher, councillor to the Bishop of Constantine, Mgr Scotto, director of Les Glycines, a diocesan centre of study in Algiers... This is a truly exceptional and rare document, not only because of the personnality of one of the protagonists, the place he lived and became involved as a cleric then as bishop, but also because of its originality and the literary qualities of that family correspondence.
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