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Repartir à Zéro. L'Art après la guerre (1945-1950), comme si la peinture n'avait jamais existé
EAN13
9782754103503
ISBN
978-2-7541-0350-3
Éditeur
Hazan
Date de publication
Collection
Catalogues d'exposition
Nombre de pages
320
Dimensions
28 x 24,6 cm
Poids
1905 g
Code dewey
709.04
Fiches UNIMARC
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Repartir à Zéro. L'Art après la guerre (1945-1950)

comme si la peinture n'avait jamais existé

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Hazan

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Le musée des Beaux-Arts de Lyon consacre, du 24 octobre 2008 au 2 février 2009, une grande exposition à l’art de l’après seconde guerre mondiale, en Europe et en Amérique du Nord. La période retenue est précisément celle de l’immédiat après-guerre, qui va de 1945 jusqu’à la guerre froide, en 1949. Les expériences traumatiques (la mort de dizaines de millions d’êtres humains, la découverte des camps de concentration, l’explosion de bombes atomiques sur Hiroshima et Nagazaki) rassemblent les artistes d’un monde occidental autour du sentiment de refonder un art débarrassé des idéologies qui avaient accompagné la création artistique depuis le début du XXe siècle. Ils en tirent la conclusion qu’il ne saurait y avoir d’autre méthode désormais que de « repartir à zéro, de faire comme si l’art n’avait jamais existé », pour reprendre la formule explicite du peintre américain Barnett Newman. Pendant quelques années, entre 1945 et 1950, jusqu’à ce que triomphe la guerre froide et qu’apparaissent à nouveau des divisions infranchissables au sein du monde de l‘art comme dans le reste de la société, une situation d’ouverture et de générosité a été créée par ces sentiments mêlés d’urgence et de perdition, de possible renouveau radical et de perte brutale du passé. Hommes et femmes ont échangé idées, œuvres, et méthodes dans un paysage artistique à la fois libre et très diversifié. C’est ainsi que, en Amérique comme en Europe, se sont multipliées les pratiques expérimentales marquées par le primitivisme et l’automatisme, en particulier en peinture (80% des œuvres présentées dans l’exposition sont des peintures), mais aussi en sculpture ou en photographie. Avec d’un côté, l’expressionnisme abstrait américain (avec Jackson Pollock, Mark Rothko, Clyfford Still, David Smith ou Willem de Kooning), de l‘autre, les abstraits lyriques (Nicolas de Staël, Wols, Bram van Velde, Pierre Soulages), d’une Ecole de Paris acharnée à retrouver la gloire de la capitale cosmopolite de la première moitié du vingtième siècle, en proposant une synthèse entre expérimentations abstraites et la tradition tempérée. Cette période est également un moment décisif dans la carrière de quelques-uns des plus grands artistes du XXe siècle – Pollock, Newman, Rothko, Soulages, Fontana – qui créèrent alors certains de leurs chefs-d’œuvre, dont beaucoup sont rassemblés ici pour la première fois.
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