- EAN13
- 9782350308685
- ISBN
- 978-2-35030-868-5
- Éditeur
- Atlande
- Date de publication
- 28/03/2023
- Nombre de pages
- 342
- Dimensions
- 17,7 x 11,9 x 2,1 cm
- Poids
- 299 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La vie trépidante de l'homme des basses besognes du PC
Maurice Tréand est connu pour être l'homme qui a convaincu les Allemands qui occupaient Paris de laisser reparaître L'Humanité en juillet 1940. Issu d’un milieu social modeste, Tréand devient par son action musclée dans les Jeunesses communistes un cadre régional d’envergure. Ayant accédé au poste de permanent du comité central, il est envoyé à Moscou à l’École léniniste internationale et obtient à son retour des fonctions au sein de la Commission centrale des cadres où il est l'homme des basses besognes du parti. Très rapidement, entre 1934 et 1938, Tréand s’impose comme le patron de cette commission, véritable police secrète interne. La guerre entraîne finalement sa chute, sa mort politique puis physique et, pour le Parti communiste, la gestion de sa mémoire. “La biographie d’un tel personnage s’impose d’elle-même, et, pour oser une lapalissade : sans Tréand, le Parti communiste eût été certainement un peu différent. Son style, sa manière d’être, la réalité du personnage font de lui un militant à part, hors des normes convenues de la vie politique et des processus politiques traditionnels. Les raisons de sa sélection par l’appareil du mouvement communiste international viennent également prouver que l’Internationale communiste n’a jamais agi autrement que selon le principe de la fidélité absolue envers le système communiste, les systèmes de rétribution symbolique et de reconnaissance permettant à l’individu de trouver une justification à ses choix.”
Maurice Tréand est connu pour être l'homme qui a convaincu les Allemands qui occupaient Paris de laisser reparaître L'Humanité en juillet 1940. Issu d’un milieu social modeste, Tréand devient par son action musclée dans les Jeunesses communistes un cadre régional d’envergure. Ayant accédé au poste de permanent du comité central, il est envoyé à Moscou à l’École léniniste internationale et obtient à son retour des fonctions au sein de la Commission centrale des cadres où il est l'homme des basses besognes du parti. Très rapidement, entre 1934 et 1938, Tréand s’impose comme le patron de cette commission, véritable police secrète interne. La guerre entraîne finalement sa chute, sa mort politique puis physique et, pour le Parti communiste, la gestion de sa mémoire. “La biographie d’un tel personnage s’impose d’elle-même, et, pour oser une lapalissade : sans Tréand, le Parti communiste eût été certainement un peu différent. Son style, sa manière d’être, la réalité du personnage font de lui un militant à part, hors des normes convenues de la vie politique et des processus politiques traditionnels. Les raisons de sa sélection par l’appareil du mouvement communiste international viennent également prouver que l’Internationale communiste n’a jamais agi autrement que selon le principe de la fidélité absolue envers le système communiste, les systèmes de rétribution symbolique et de reconnaissance permettant à l’individu de trouver une justification à ses choix.”
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