- EAN13
- 9791031202709
- ISBN
- 979-10-312-0270-9
- Éditeur
- Ateliers Henry Dougier
- Date de publication
- 20/01/2022
- Collection
- Le roman d'un chef-d'œuvre
- Nombre de pages
- 124
- Dimensions
- 19,6 x 13,6 x 1,1 cm
- Poids
- 160 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Le géant des Florentins selon Michel-Ange
De Jean Lovera
Ateliers Henry Dougier
Le roman d'un chef-d'œuvre
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Mêlant récit romanesque et enquête historique, l'auteur raconte l'histoire d'un tableau célèbre.
Il était impensable de sculpter ce bloc, ce monstre de pierre haut de cinq mètres, refusé par tous les sculpteurs approchés, quand Michel-Ange en 1501, à 26 ans, se lance avec passion dans ce chantier fou, rugueux et violent.Il raconte ici à son assistant Ascanio Condivi la naissance tumultueuse d'une œuvre hors norme, célébrée par ses contemporains comme " le Géant ". Parce qu'ils y voient une allégorie de la République de Florence alliant le courage et l'intelligence face à la force aveugle de ses ennemis.
" Goliath ne m'intéresse pas, David non plus ! Tout a déjà été dit. C'est le courage de David, ses doutes, sa peur et sa tension qui me touchent et me questionnent. Je vais le représenter avant ! Avant le combat. On comprendra, à sa façon de regarder et de bander ses muscles, que le Philistin est sa cible. Je veux que le mouvement soit perceptible. Rien de pire qu'une figure inanimée. Sans mouvement, elle est deux fois morte. Mon David sera beau par son corps et son âme pure. Je veux le sculpter à l'instant où il s'apprête à s'élancer vers Goliath, quand tout le monde s'enfuit. "
Il était impensable de sculpter ce bloc, ce monstre de pierre haut de cinq mètres, refusé par tous les sculpteurs approchés, quand Michel-Ange en 1501, à 26 ans, se lance avec passion dans ce chantier fou, rugueux et violent.Il raconte ici à son assistant Ascanio Condivi la naissance tumultueuse d'une œuvre hors norme, célébrée par ses contemporains comme " le Géant ". Parce qu'ils y voient une allégorie de la République de Florence alliant le courage et l'intelligence face à la force aveugle de ses ennemis.
" Goliath ne m'intéresse pas, David non plus ! Tout a déjà été dit. C'est le courage de David, ses doutes, sa peur et sa tension qui me touchent et me questionnent. Je vais le représenter avant ! Avant le combat. On comprendra, à sa façon de regarder et de bander ses muscles, que le Philistin est sa cible. Je veux que le mouvement soit perceptible. Rien de pire qu'une figure inanimée. Sans mouvement, elle est deux fois morte. Mon David sera beau par son corps et son âme pure. Je veux le sculpter à l'instant où il s'apprête à s'élancer vers Goliath, quand tout le monde s'enfuit. "
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