- EAN13
- 9782267021448
- ISBN
- 978-2-267-02144-8
- Éditeur
- Christian Bourgois
- Date de publication
- 11/04/2011
- Collection
- Littérature étrangère
- Nombre de pages
- 224
- Dimensions
- 20 x 11,9 x 1,7 cm
- Poids
- 242 g
- Code dewey
- 850
- Fiches UNIMARC
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Versions de Teresa
De Andrés Barba
Traduit par François Gaudry
Christian Bourgois
Littérature étrangère
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De l’amour, de l’attraction physique et de la fascination : tels sont les sentiments qu’éprouvent Manuel et Verónica pour Teresa, jeune fille de quatorze ans. Mais Teresa n'est pas une adolescente comme les autres. Handicapée, elle se comporte à certains égards encore presque comme une enfant. Perpétuellement mutique, Teresa semble inaccessible. Elle devient progressivement le miroir, la caisse de résonance des sentiments et des paroles des personnes qui l’entourent.
Manuel, trentenaire désorienté marqué par la mort de son père, fait la connaissance de Teresa dans un centre de vacances pour jeunes handicapés où il est moniteur. Il tombe amoureux d’elle. Ce sentiment perturbant, interdit, s’imposant à lui comme de l’extérieur, l’oblige à analyser à la fois l’idée même de l’amour et l’objet de son désir, Teresa.
Verónica est la sœur aînée de Teresa. Elle vient de commencer ses études à l'université. À mi-chemin entre l'adolescence et l'âge adulte, elle est mal dans sa peau. Confrontée à certains événements qui jouent le rôle de rites de passage, d’initiation - comme la fin de son amitié fusionnelle avec Ana – elle évolue et est amenée à changer le regard qu’elle porte sur sa sœur. Elle s’éprend par ailleurs de Manuel, tout en connaissant les sentiments de celui-ci pour sa sœur…
L’essence du roman se situe dans les méandres des pensées de ces deux personnages, dans leurs évocations intimes, leurs réflexions. Entre les points de vue alternés de Manuel et Verónica se dessine le portrait en creux de celle qui vit dans un monde de silence : Teresa.
L’imbrication de ces deux amours pour elle, de ces deux versions de l’être inexplicable et hermétique qu’elle est structure ce roman dans lequel convergent à parts égales l’ivresse et le chant avec la panique, la mélancolie immense de vivre ou d’apprendre à vivre avec l’horreur de la transgression et l’acceptation de la culpabilité. Au centre, Teresa restera intouchée et intouchable, immobile, même quand tout se précipite autour d’elle.
Andrés Barba aborde un thème sensible avec une grande délicatesse, et interroge l’amour, la culpabilité et les relations amoureuses, familiales et sociales dans un langage épuré, prenant et à bout de souffle.
Andrés Barba est né à Madrid en 1975. Il est diplômé de Lettres. Il a publié son premier livre en 1997 El hueso que más duele. Il a représenté l’Espagne dans divers congrès de jeunes auteurs de fiction et de théâtre. Il a enseigné au Bowdoin College (États-Unis) et enseigne actuellement à l’Université de Madrid.
Son écriture se caractérise par plume dure, noire, sans complaisance. Qu’il s’attaque à l’adolescence ou à la vieillesse et à la maladie, son écriture est d’une justesse rare. Il décortique les rapports familiaux et met à jour le désarroi de ses personnages avec délicatesse et maturité.
Ses trois premiers romans traduits en français ont été salués par la presse à leur publication.
« Versions de Teresa est une descente aux enfers. […] Dans un style torrentiel et poétique, qui flirte parfois avec le lyrisme le plus cruel, Andrés Barba aborde un problème délicat et souvent occulté, sur un ton qui échappe à toute vulgarité. C’est un roman audacieux et vital, dont le mérite principal est sans doute d’éclairer, de comprendre les zones les plus obscures des passions humaines. » (Diego Gándara, La Razón)
Sur Et maintenant dansez :
« Andrés Barba nous mène dans le noyau des êtres, dans leurs contradictions, leurs mensonges, leurs impossibilités d'aimer, leurs échecs. Se jouant de la durée, des plans larges comme des détails, maniant en voyeur virtuose les scènes-chocs et les instants blancs, son écriture évoque théâtre et cinéma. Et maintient une intensité dramatique électrique et lourdement sensuelle, façon « thriller », de Hitchcock à Pinter. Quand la folie révèle l'intolérable vérité des êtres… » (Fabienne Pascaud, Télérama)
Sur La sœur de Katia et La ferme intention :
« L'univers de Barba se déploie sur le bord du gouffre, autour de cette notion d'innocence inviolable qui jette sur les possibles un espoir éminemment suspect. On le lit comme un intrigant négatif d'un Almodovar qui s'attaquerait aux mêmes genres d'histoires et d'êtres humains, mais en délaissant les couleurs tapageuses et les clins d'oeil au kitsch pour la nudité cruelle du cinéma Dogma. » (Judith Steiner, Les Inrockuptibles)
« La sœur de Katia est un livre d'une grande pudeur, qui détruit, ligne après ligne, toutes les facilités émotionnelles. Rêche et tendue, la peinture sociale ne sombre jamais dans le glauque, car elle est vue à travers la candeur de l'héroïne. Balançant à tâtons entre phrases courtes et phrases très longues, entre descriptions et dialogues, l'écriture restitue magnifiquement les troubles de cette jeune fille. L'histoire avance, le drame encore plus vite, et cette gamine se réfugie dans une béatitude dont on aimerait l'extraire. Pour la mettre face à la réalité. Mais elle la voit déjà, à sa façon. C'est triste, mais cela vaut un livre en état de grâce. » (Baptiste Liger, Lire)
Manuel, trentenaire désorienté marqué par la mort de son père, fait la connaissance de Teresa dans un centre de vacances pour jeunes handicapés où il est moniteur. Il tombe amoureux d’elle. Ce sentiment perturbant, interdit, s’imposant à lui comme de l’extérieur, l’oblige à analyser à la fois l’idée même de l’amour et l’objet de son désir, Teresa.
Verónica est la sœur aînée de Teresa. Elle vient de commencer ses études à l'université. À mi-chemin entre l'adolescence et l'âge adulte, elle est mal dans sa peau. Confrontée à certains événements qui jouent le rôle de rites de passage, d’initiation - comme la fin de son amitié fusionnelle avec Ana – elle évolue et est amenée à changer le regard qu’elle porte sur sa sœur. Elle s’éprend par ailleurs de Manuel, tout en connaissant les sentiments de celui-ci pour sa sœur…
L’essence du roman se situe dans les méandres des pensées de ces deux personnages, dans leurs évocations intimes, leurs réflexions. Entre les points de vue alternés de Manuel et Verónica se dessine le portrait en creux de celle qui vit dans un monde de silence : Teresa.
L’imbrication de ces deux amours pour elle, de ces deux versions de l’être inexplicable et hermétique qu’elle est structure ce roman dans lequel convergent à parts égales l’ivresse et le chant avec la panique, la mélancolie immense de vivre ou d’apprendre à vivre avec l’horreur de la transgression et l’acceptation de la culpabilité. Au centre, Teresa restera intouchée et intouchable, immobile, même quand tout se précipite autour d’elle.
Andrés Barba aborde un thème sensible avec une grande délicatesse, et interroge l’amour, la culpabilité et les relations amoureuses, familiales et sociales dans un langage épuré, prenant et à bout de souffle.
Andrés Barba est né à Madrid en 1975. Il est diplômé de Lettres. Il a publié son premier livre en 1997 El hueso que más duele. Il a représenté l’Espagne dans divers congrès de jeunes auteurs de fiction et de théâtre. Il a enseigné au Bowdoin College (États-Unis) et enseigne actuellement à l’Université de Madrid.
Son écriture se caractérise par plume dure, noire, sans complaisance. Qu’il s’attaque à l’adolescence ou à la vieillesse et à la maladie, son écriture est d’une justesse rare. Il décortique les rapports familiaux et met à jour le désarroi de ses personnages avec délicatesse et maturité.
Ses trois premiers romans traduits en français ont été salués par la presse à leur publication.
« Versions de Teresa est une descente aux enfers. […] Dans un style torrentiel et poétique, qui flirte parfois avec le lyrisme le plus cruel, Andrés Barba aborde un problème délicat et souvent occulté, sur un ton qui échappe à toute vulgarité. C’est un roman audacieux et vital, dont le mérite principal est sans doute d’éclairer, de comprendre les zones les plus obscures des passions humaines. » (Diego Gándara, La Razón)
Sur Et maintenant dansez :
« Andrés Barba nous mène dans le noyau des êtres, dans leurs contradictions, leurs mensonges, leurs impossibilités d'aimer, leurs échecs. Se jouant de la durée, des plans larges comme des détails, maniant en voyeur virtuose les scènes-chocs et les instants blancs, son écriture évoque théâtre et cinéma. Et maintient une intensité dramatique électrique et lourdement sensuelle, façon « thriller », de Hitchcock à Pinter. Quand la folie révèle l'intolérable vérité des êtres… » (Fabienne Pascaud, Télérama)
Sur La sœur de Katia et La ferme intention :
« L'univers de Barba se déploie sur le bord du gouffre, autour de cette notion d'innocence inviolable qui jette sur les possibles un espoir éminemment suspect. On le lit comme un intrigant négatif d'un Almodovar qui s'attaquerait aux mêmes genres d'histoires et d'êtres humains, mais en délaissant les couleurs tapageuses et les clins d'oeil au kitsch pour la nudité cruelle du cinéma Dogma. » (Judith Steiner, Les Inrockuptibles)
« La sœur de Katia est un livre d'une grande pudeur, qui détruit, ligne après ligne, toutes les facilités émotionnelles. Rêche et tendue, la peinture sociale ne sombre jamais dans le glauque, car elle est vue à travers la candeur de l'héroïne. Balançant à tâtons entre phrases courtes et phrases très longues, entre descriptions et dialogues, l'écriture restitue magnifiquement les troubles de cette jeune fille. L'histoire avance, le drame encore plus vite, et cette gamine se réfugie dans une béatitude dont on aimerait l'extraire. Pour la mettre face à la réalité. Mais elle la voit déjà, à sa façon. C'est triste, mais cela vaut un livre en état de grâce. » (Baptiste Liger, Lire)
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