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140, Maximes et réflexions sur la comédie; suivi du Traité de la concupiscence ou Considérations sur ces paroles de saint Jean, Avec les pièces de la querelle bossuet-caffarot
EAN13
9782745352606
ISBN
978-2-7453-5260-6
Éditeur
Honoré Champion
Date de publication
Collection
SC
Nombre de pages
702
Dimensions
22 x 15 cm
Poids
1401 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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140 - Maximes et réflexions sur la comédie; suivi du Traité de la concupiscence ou Considérations sur ces paroles de saint Jean

Avec les pièces de la querelle bossuet-caffarot

De

Édité par

Honoré Champion

Sc

Indisponible
Les Maximes et Réflexions sur la Comédie, accompagnées des pièces de la querelle qui opposa Bossuet au théatin Caffaro, ainsi que le Traité de la concupiscence n’ont fait l’objet d’aucune réédition savante depuis 1930. Une nouvelle édition s’imposait donc afin d’accompagner le mouvement de redécouverte de l’œuvre de celui qui fut l’une des plus remarquables figures du XVIIe siècle, et dont témoigne depuis une vingtaine d’années la floraison de nombreux travaux universitaires.
La présente édition, en rapprochant deux importants écrits que le prélat composa en 1694, dix ans avant sa mort, met en lumière le cadre spirituel, moral et philosophique qui définit le point d’aboutissement de sa pensée : redoutable et savant polémiste, Bossuet clôt tout d’abord, d’une façon décisive, la querelle du théâtre qui a traversé le Grand Siècle, fournissant à Rousseau, qui rouvrira les hostilités au siècle suivant, plusieurs arguments de poids. Occupé à dénoncer les désordres du monde, dont l’engouement généralisé pour le théâtre est l’un des symptômes les plus visibles, il n’en désigne pas moins la véritable coupable, celle que tous les hommes entretiennent sans exception : la concupiscence, qui détourne le chrétien de la recherche de son salut par le furieux appétit de complaisance qu’il trouve en lui-même. Si le Traité de la concupiscence, publié à titre posthume, demeure énigmatique quant à son destinataire éventuel, il dévoile de la façon la plus radicale ce dégoût du monde qui transparaît déjà dans les Maximes et Réflexions sur la Comédie, en fixant, à la façon d’un ultime testament, le fond de la spiritualité, austère et sans compromis, de l’Aigle de Meaux.
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