- EAN13
- 9782213654515
- ISBN
- 978-2-213-65451-5
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 03/03/2010
- Collection
- Biographies Historiques
- Nombre de pages
- 602
- Dimensions
- 23,5 x 15,3 x 4,2 cm
- Poids
- 975 g
- Langue
- français
- Code dewey
- 848.609
- Fiches UNIMARC
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Sa vie ressemble à un roman d’aventures écrit par un scénariste.
Germaine de Staël a connu les ors de Versailles quand son père, Necker, était principal ministre de Louis XVI ; à Paris comme à Coppet, elle a régné sur ce que les Lumières ont produit de plus talentueux ; son roman Corinne a été un immense succès et ses livres politiques, lus de Weimar à Pétersbourg, ont exaspéré les adversaires de la liberté, mais elle a eu à ses pieds les meilleurs esprits.
Mme de Staël a aussi passé la moitié de sa vie en exil ou sur les routes, en quête d’une sérénité inaccessible et d’un amour inatteignable. Cette fille à papa est rentrée dans l’ombre des géants du temps – Napoléon, Constant ou Chateaubriand – et ses idées « libérales » autant que sa sensibilité débordante apparaissent hors de saison. Et pourtant…
Parti sur les traces de cette inconnue célèbre, c’est à une découverte que nous convie Michel Winock. Mme de Staël, de tempérament mélancolique, ne se résigne pas au malheur. Elle ne renonce à rien, se moque du qu’en-dira-t-ton, ouvre sa porte aux amis, même menacés, comme aux contradicteurs. Elle a pour boussole la liberté et, pour source d’énergie, l’enthousiasme. « Avec elle, écrit Chateaubriand, s’abattit une partie considérable du temps où j’ai vécu : telles de ces brèches, qu’une intelligence supérieure en tombant forme dans un siècle, ne se refermant jamais. »
Michel Winock, professeur émérite à Sciences Po, a produit une œuvre historique de première importance parmi laquelle on rappellera Clemenceau (prix Aujourd’hui) et Le Siècle des intellectuels (prix Médicis essai).
Germaine de Staël a connu les ors de Versailles quand son père, Necker, était principal ministre de Louis XVI ; à Paris comme à Coppet, elle a régné sur ce que les Lumières ont produit de plus talentueux ; son roman Corinne a été un immense succès et ses livres politiques, lus de Weimar à Pétersbourg, ont exaspéré les adversaires de la liberté, mais elle a eu à ses pieds les meilleurs esprits.
Mme de Staël a aussi passé la moitié de sa vie en exil ou sur les routes, en quête d’une sérénité inaccessible et d’un amour inatteignable. Cette fille à papa est rentrée dans l’ombre des géants du temps – Napoléon, Constant ou Chateaubriand – et ses idées « libérales » autant que sa sensibilité débordante apparaissent hors de saison. Et pourtant…
Parti sur les traces de cette inconnue célèbre, c’est à une découverte que nous convie Michel Winock. Mme de Staël, de tempérament mélancolique, ne se résigne pas au malheur. Elle ne renonce à rien, se moque du qu’en-dira-t-ton, ouvre sa porte aux amis, même menacés, comme aux contradicteurs. Elle a pour boussole la liberté et, pour source d’énergie, l’enthousiasme. « Avec elle, écrit Chateaubriand, s’abattit une partie considérable du temps où j’ai vécu : telles de ces brèches, qu’une intelligence supérieure en tombant forme dans un siècle, ne se refermant jamais. »
Michel Winock, professeur émérite à Sciences Po, a produit une œuvre historique de première importance parmi laquelle on rappellera Clemenceau (prix Aujourd’hui) et Le Siècle des intellectuels (prix Médicis essai).
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