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Angosta, roman
EAN13
9782709630603
ISBN
978-2-7096-3060-3
Éditeur
JC Lattès
Date de publication
Collection
LITT. ETRANGERE
Nombre de pages
356
Dimensions
22,5 x 14 cm
Poids
479 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
Code dewey
850
Fiches UNIMARC
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Ville des Andes, Angosta a été divisée par les militaires en trois « sekteurs » qui déterminent précisément la place de leurs habitants et leurs droits. Sur les hauteurs domine le Sekteur F, aussi appelée Paradis. C’est la terre des dons, riches industriels, anciens négriers ou directeurs de casinos. Ils peuvent se déplacer librement d’une zone à l’autre, mais se gardent bien de le faire.
Le Sekteur T est le véritable centre d’Angosta, l’ancienne zone caféière. Elle est habitée par les secondons, classe moyenne d’artistes, de libraires, d’ouvriers... Les secondons ont besoin d’un laissez-passer pour entrer à Paradis. Au plus bas de la vallée commence le Sekteur C, refuge des tercerons. Zone de non-droit habitée par les marginaux, elle est le territoire de chasse de la Secur, la sanguinaire milice paramilitaire.
Nous suivons les habitants de ces zones d’exclusion dans leur vie, ou plutôt leur survie quotidienne. Jacobo, libraire de 39 ans, vit en Sekteur T. Divorcé, il a le malheur de tomber amoureux de la maîtresse d’un don, mafieux à la tête du cartel d’Angosta. Andrés, jeune poète, ronge son frein dans sa famille de la Zone T. Ses parents n’ont qu’un héros, son frère Augusto, capitaine de l’armée et complice de la Secur. Jacobo et Andrés vivent dans le vieil hôtel décati de La Comédie, reste de la splendeur passée d’Angosta. Véritable microcosme, reflet de la cité d’Angosta, l’hôtel reçoit des pensionnaires divers dont l’auteur croque un portrait savoureux.
En décrivant les aventures, les espoirs, les doutes des habitants de cette cité dystopique qui se rapproche dangereusement de la réalité, Hector Abad Faciolince parle de la Colombie d’aujourd’hui, mais aussi de la corruption, de la liberté qui s’amenuise, de la violence, du secret, et de la littérature comme dernier refuge.

Traduit de l’espagnol par Anne Proenza
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