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Ecrit dans le noir / essais sur la littérature
EAN13
9782283030325
ISBN
978-2-283-03032-5
Éditeur
Buchet-Chastel
Date de publication
Collection
Autres
Nombre de pages
348
Dimensions
20,5 x 14 x 2,7 cm
Poids
432 g
Langue
français
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Ecrit dans le noir / essais sur la littérature

De

Buchet-Chastel

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Pourquoi s’enfermer dans cette « longue, amère et douce folie » dont parle Sartre : préférer les mots lus ou écrits à ceux qu’on dit ou entend ?
Avec ce recueil d’essais littéraires dispersés, publiés en revues sous son nom depuis trente ans ou inédits, Michel Schneider met en scène des écrivains et leurs ombres : Flaubert, Baudelaire, Musil, Canetti,
Kafka, Henry James, Melville, Colette, Malraux, Starobinski. Et, dans la coulisse, Proust, bien sûr, son fantôme de chaque jour, sur qui l’auteur a déjà publié deux livres. Tous furent confrontés au dilemme :
écrire ou vivre.
N’être vivant que hors de la vie, n’être chez soi que hors de soi, tel fut le sort des auteurs que les essais littéraires ici publiés feront revivre. Pour certains, écrire, c’est ne pas vivre ; pour d’autres, c’est vivre deux fois. L’être de l’écrivain n’est que son ombre. Sa maison, le papier. Son pays, le nulle part de la langue. Son temps, le futur antérieur. Dans cette galerie de portraits d’écrivains peints par leurs livres, la psychanalyse s’est invitée entre les lignes, mais non comme une série de clefs ouvrant les portes du mystère de la création littéraire. Ce n’est pas elle qui éclaire la littérature, mais l’inverse.
Après Baudelaire, les années profondes (1994) et Lu et entendu, consacré à d’autres écrivains (2013), Michel Schneider revient à la question qui le hante : non pas pourquoi les écrivains écrivent-ils, mais comment ? Avec Diderot, il répond : sans savoir, sans voir. Dans le noir. Pour qu’il fasse un peu jour. On n’écrit pas noir sur blanc, comme disait Mallarmé, mais en posant des signes blancs dans le noir des pages de nos vies.
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