- EAN13
- 9791037111753
- Éditeur
- Table Ronde
- Date de publication
- 04/04/2024
- Collection
- Quai Voltaire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Table Ronde 24,00
Au lendemain d’un violent orage, la petite ville de Summersdown, sur le canal
de Bristol, semble avoir dévié de son axe. À commencer par la banale chaise de
jardin qui, frappée par la foudre et disloquée au point de ressembler à un
monstre échevelé, se retrouve par hasard dans l’appentis de Conrad Swann,
artiste bohème à la famille recomposée et aux mœurs dissolues. De Conrad,
nulle trace depuis la catastrophe. Cet étrange totem serait-il son dernier
chef-d’œuvre, l’Apollon qu’il destinait à un prestigieux prix ? Le cercle
intellectuel qui gravitait autour de l’artiste désargenté n’hésite pas à
s’emparer de cette création, allant jusqu’à tenter de convaincre la
municipalité d’en faire l’acquisition grâce aux deniers publics. Dickie,
notaire intègre et mélancolique siégeant à la commission, est la proie toute
trouvée de la redoutable Martha, représentante autoproclamée de l’œuvre de
Conrad Swann. Mais tout ce petit monde qui s’entre-déchire semble avoir oublié
jusqu’à l’existence de la ribambelle d’enfants vivant sous le toit des Swann,
livrés à eux-mêmes, le ventre creux. Cette sombre comédie, grinçante à
souhait, a tout le mordant et la sagacité dont Margaret Kennedy a déjà fait
preuve.
de Bristol, semble avoir dévié de son axe. À commencer par la banale chaise de
jardin qui, frappée par la foudre et disloquée au point de ressembler à un
monstre échevelé, se retrouve par hasard dans l’appentis de Conrad Swann,
artiste bohème à la famille recomposée et aux mœurs dissolues. De Conrad,
nulle trace depuis la catastrophe. Cet étrange totem serait-il son dernier
chef-d’œuvre, l’Apollon qu’il destinait à un prestigieux prix ? Le cercle
intellectuel qui gravitait autour de l’artiste désargenté n’hésite pas à
s’emparer de cette création, allant jusqu’à tenter de convaincre la
municipalité d’en faire l’acquisition grâce aux deniers publics. Dickie,
notaire intègre et mélancolique siégeant à la commission, est la proie toute
trouvée de la redoutable Martha, représentante autoproclamée de l’œuvre de
Conrad Swann. Mais tout ce petit monde qui s’entre-déchire semble avoir oublié
jusqu’à l’existence de la ribambelle d’enfants vivant sous le toit des Swann,
livrés à eux-mêmes, le ventre creux. Cette sombre comédie, grinçante à
souhait, a tout le mordant et la sagacité dont Margaret Kennedy a déjà fait
preuve.
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