- EAN13
- 9782259306164
- Éditeur
- Plon
- Date de publication
- 04/03/2021
- Collection
- L'Abeille Plon
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
**Dans ce plaidoyer corrosif et sans concession, Dominique Simonnet dénonce le
conformisme pervers qui encourage de nouveau la soumission des femmes et
menace leur liberté.**
Vous avez dit " libérées " ? Libres de leurs choix, libres de leurs corps ?
Allons, ouvrons les yeux : il règne aujourd'hui un conformisme pervers qui
encourage de nouveau la soumission des femmes. Lolitas incitées par la culture
adolescente à se transformer en femmes-objets toujours disponibles; jeunes
filles piégées par l'industrie du sexe qui fait désormais commerce du
spectacle de leur humiliation ; femmes effacées, voilées, violées, vendues,
mutilées, pour mieux être utilisées en privé par leurs propriétaires...
Ici au nom de la modernité, là au nom de la tradition, le mâle dominateur
reprend partout du poil de la bête. Pornographes et puritains poursuivent la
même obsession millénaire, héritage de notre condition mammifère : le contrôle
du corps des femmes. Non, celles-ci ne sont pas si libres qu'on le dit. Non,
le féminisme n'est pas dépassé. Serions-nous en train d'assister, en silence,
dans la complaisance, à la défaite des femmes ? Mais alors, ce serait aussi la
nôtre, celle des hommes, celle de tous ceux qui chérissent le désir et la
liberté d'aimer.
conformisme pervers qui encourage de nouveau la soumission des femmes et
menace leur liberté.**
Vous avez dit " libérées " ? Libres de leurs choix, libres de leurs corps ?
Allons, ouvrons les yeux : il règne aujourd'hui un conformisme pervers qui
encourage de nouveau la soumission des femmes. Lolitas incitées par la culture
adolescente à se transformer en femmes-objets toujours disponibles; jeunes
filles piégées par l'industrie du sexe qui fait désormais commerce du
spectacle de leur humiliation ; femmes effacées, voilées, violées, vendues,
mutilées, pour mieux être utilisées en privé par leurs propriétaires...
Ici au nom de la modernité, là au nom de la tradition, le mâle dominateur
reprend partout du poil de la bête. Pornographes et puritains poursuivent la
même obsession millénaire, héritage de notre condition mammifère : le contrôle
du corps des femmes. Non, celles-ci ne sont pas si libres qu'on le dit. Non,
le féminisme n'est pas dépassé. Serions-nous en train d'assister, en silence,
dans la complaisance, à la défaite des femmes ? Mais alors, ce serait aussi la
nôtre, celle des hommes, celle de tous ceux qui chérissent le désir et la
liberté d'aimer.
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