- EAN13
- 9782234068438
- Éditeur
- Stock
- Date de publication
- 08/01/2003
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Sa mère partie en maison de retraite, le narrateur décide de ne pas garder la
maison de son enfance. Il faut vider et vendre cette maison depuis longtemps
sans homme, qui s'abîme et se déglingue. Déplacer, trier, emplir des cartons,
aller à la déchetterie, nettoyer, expertiser.
C'est le récit de cette épreuve - la maîtriser pour en faire quelque chose au
lieu de la subir - qui nous est donné ici, entre désir de mémoire et tentation
de table rase.
Cet inventaire réveille des souvenirs heureux ou cruels et permet de
reconstituer l'histoire familiale : la machine à écrire du père gendarme, le
vélo de la mère, la blouse bleue de l'École normale, les jouets, les
collections d'enfance que l'on retrouve avec émotion. Ou pire, les objets que
l'on cherche en vain, perdus ou jetés, comme les photos détruites par le père.
Chaque famille a ses secrets et l'on devine ici que « la maison du père » n'a
pas toujours été un havre de bonheur. Mais le narrateur veut effacer
l'ardoise, oubliés les ratés, pardonner et fuir.
Que reste-t-il d'une maison quand ses habitants l'ont désertée ? On emporte
avec soi quelques objets, des lettres et des photos, une odeur.
maison de son enfance. Il faut vider et vendre cette maison depuis longtemps
sans homme, qui s'abîme et se déglingue. Déplacer, trier, emplir des cartons,
aller à la déchetterie, nettoyer, expertiser.
C'est le récit de cette épreuve - la maîtriser pour en faire quelque chose au
lieu de la subir - qui nous est donné ici, entre désir de mémoire et tentation
de table rase.
Cet inventaire réveille des souvenirs heureux ou cruels et permet de
reconstituer l'histoire familiale : la machine à écrire du père gendarme, le
vélo de la mère, la blouse bleue de l'École normale, les jouets, les
collections d'enfance que l'on retrouve avec émotion. Ou pire, les objets que
l'on cherche en vain, perdus ou jetés, comme les photos détruites par le père.
Chaque famille a ses secrets et l'on devine ici que « la maison du père » n'a
pas toujours été un havre de bonheur. Mais le narrateur veut effacer
l'ardoise, oubliés les ratés, pardonner et fuir.
Que reste-t-il d'une maison quand ses habitants l'ont désertée ? On emporte
avec soi quelques objets, des lettres et des photos, une odeur.
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