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Arden de Faversham
EAN13
9782072834219
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Le Manteau d'Arlequin – Théâtre français et du monde entier
Langue
français
Langue d'origine
anglais
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Indisponible
André Gide s’est toujours intéressé à la traduction de grands auteurs. Son
œuvre de traducteur va de Conrad à Tagore, de Pouchkine à Shakespeare. Il
tenait que, pour devenir écrivain, il fallait avoir traduit des auteurs
étrangers. Son entreprise la plus étrange est sans doute celle qui concerne
Arden de Faversham, tragédie anonyme de 1592 tirée d’un fait divers aussi réel
que les noms des personnages, et qui fut attribuée à tous les grands auteurs
élisabéthains, Shakespeare en tête. Pourquoi une pièce anonyme ou apocryphe
plutôt qu’un autre Shakespeare? André Gide souligne à plusieurs reprises le
caractère très 'curieux' de l’œuvre et y voit une parodie de drame bourgeois :
un notable est assassiné par l’amant de sa femme et par celle-ci, qui
emploient des tueurs à gages. C’est la première tragédie familiale anglaise,
les caractères sont brutaux et puissants, la pièce montre une grande
connaissance du cœur humain. Dans sa traduction, André Gide déploie des
qualités de concision, de fermeté, d’élégance et de clarté. Il allège,
condense, clarifie et, surtout, il a le sens du théâtre et s’adapte à l’avance
à la scène. Ses metteurs en scène préférés, un Copeau, un Barrault, n’ont qu’à
s’emparer de son texte, à défaut d’Artaud, qui y avait d’abord songé.
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