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Conseillé par Mirontaine sta leggendo8 janvier 2014
"Je suis une solitaire. De la pire espèce. Celle des taupes. Une inadaptée. J'ai besoin de ma tanière, mon trou de terre."
Je n'ai jamais lu "Les Déferlantes"... Claudie Gallay a écrit "Seule Venise" juste après ce grand succès. Ce roman est très poétique. C'est le récit intime d'une femme qui s'isole dans une pension vénitienne, suite à une rupture. Venise au coeur de l'hiver, grise et silencieuse, la narratrice cherche à oublier son chagrin d'amour. Les pensionnaires tentent de rompre la solitude . L'aristocrate russe en fauteuil roulant nous emporte loin dans sa Russie natale, la jeune danseuse romaine partage sa fougue pour un amour naissant, puis un libraire mystérieux qui réussit par le biais des mots à faire renaître le désir de l'attente.Le chemin emprunté par cette jeune femme, à la recherche d'elle-même, nous est offert dans une langue très proche des émotions. Venise en arrière plan est tour à tour troublante et mystérieuse. C'est un joli roman d'atmosphère sur la solitude et les déambulations des uns et des autres nous apprennent beaucoup sur l'union de tous ces pensionnaires, fantômes de la Lagune.
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Conseillé par Eimelle21 janvier 2013
Une promenade dans la Venise hivernale qui m'a rappelé des souvenirs d'un voyage dans cette ville magique ,des rencontres, les destins, les relations aux autres... un petit groupe de personnages bien croqués, des références artistiques et littéraires, des non-dits, des ellipses, qui font la force du texte.... une belle lecture...
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Conseillé par Magali C.22 avril 2010
Roman de Claudie Gallay. Cadeau d'anniversaire de la part de Ludivine.
La narratrice est une femme à la dérive. La quarantaine mal assumée, elle a perdu pied quand son compagnon l'a quittée. Seule et morose, après des mois d'immobilité, elle prend le premier train en partance et arrive à Venise. Elle loue une chambre dans le palais des Bragadins. Dans la demeure froide et mal isolée, elle rencontre Carla la danseuse et son amoureux Valentino, et elle se lie d'amitié avec le prince russe Vladimir Pokkovitchine, maniaque de la ponctualité. C'est la période des fêtes. Elle arpente la cité lacustre au hasard des rues et des places. Sur le Campo Crovatto, elle entre dans une librairie. Celui qui la tient, Manzoni, rend à cette femme perdue le goût d'aimer.
Bof... Plutôt décevant. Les pensées erratiques de la narratrice et ses déambulations rêveuses m'ont laissée froide. Je n'ai pas été touchée par les sentiments développés au fil des pages. Le personnage du prince russe est bien plus intéressant. Son histoire qui apparaît par touches successives est pleine de finesse. Il est dommage qu'elle n'ait pas fait l'objet d'un traitement plus important.
Et je suis encore scandalisée et furieuse par l'absence de traduction. Tout le monde ne parle pas italien! Est-ce vraiment trop demander de traduire les inscriptions relevées sur les murs, les dialogues et tout ce qui n'est pas immédiatement intelligible à la première lecture? Il est vrai qu'il est parfois pénible de quitter le corps du texte pour chercher une information en fin de page ou en fin d'ouvrage, mais quand ça permet de comprendre ce qui se passe, c'est tout de même indispensable!
Petit souci avec le titre: je ne l'ai pas compris. Faut-il comprendre le début d'une phrase de ce genre "Seule Venise a pu m'apaiser?" Ou alors est-ce la narratrice "seule" et la ville "Venise qui se rencontrent sans se trouver? Plus j'y pense et plus je choisis la deuxième hypothèse...
Ce n'était pas une lecture désagréable. Plutôt une lecture vaguement ennuyante qui laisse un goût d'inachevé. Le mieux à faire après un tel livre, c'est d'en attraper très vite un autre!