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L'Interprétation des peurs

Wulf Dorn

Le Cherche Midi

  • Conseillé par
    8 février 2013

    Quand la psychiatre craint d'être folle

    Il y a des éditeurs qui ont du nez. D'ailleurs, ceux qui n'en ont pas devraient changer de métier tout de suite. Arnaud Hofmacher lui fait partie des chiens truffiers, de ceux qu'on lâche à la foire de Francfort ou ailleurs et qui en rapportent des trésors. Preuves en sont ces deux titres qui ont paru à peu près en même temps chez les deux éditeurs avec lesquels il collabore: « L’Invisible » de Robert Pobi pour Sonatine et « L’interprétation des rêves » de Wulf Dorn pour le Cherche Midi. Pas très étonnant dès lors que ces deux romans présentent de nombreuses similitudes, aussi bien dans leur construction, que dans leur atmosphère ou leur dénouement. Ils appartiennent à la famille des « polars psychiatriques », dans lesquels les héros sont borderline, la raison côtoie la folie, et la nature joue un rôle prépondérant dans la violence qui se déchaîne tout au long de l’intrigue. Dans « L’Invisible », l’ouragan sert de toile de fond aux actes de folie d’un tueur en série qui écorche ses victimes. Lorsque Jake Cole revient dans la petite ville de son enfance, après une longue absence, il se retrouve confronté à son passé : le meurtrier qui sévit aujourd’hui est-il le même que celui qui avait assassiné sa mère il y a des années ? Dans « L’interprétation des peurs », la psychiatre Ellen Roth croit devenir folle lorsque sa patiente, traumatisée et couverte d’échymoses, disparaît. Et quand elle demande de l’aide pour la retrouver, elle réalise que personne, sauf elle, ne l’a rencontrée. Tout le monde pense qu’elle divague… Quant à la chute, c’est peut-être là que les deux livres se ressemblent le plus, grâce à une surprise du chef à laquelle on ne s’attendait vraiment pas.

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  • Conseillé par
    3 mai 2012

    Son compagnon Chris étant absent, Ellen psychiatre tout comme lui dans le même établissement lui a promis de s’occuper du cas d’un nouveau patient. Une femme en état de choc qui lui confie avoir peur d’un homme, le croque-mitaine. La patiente n’en dit pas plus et disparaît de la clinique. Curieusement, toutes les traces de son admission ont été effacées et seule Ellen l’a vue. Quelques jours plus tard, un individu agresse Ellen et il lui lance une sorte de défi. Elle dispose de quarante-huit heures pour sauver la vie de cette patiente.

    Quand sa patiente se volatilise, Ellen se pose des questions. Forcément car personne d'autre à la clinique n’a vu cette femme hormis elle et Chris. Or ce dernier est parti pour une dizaine de jours sur une île à l’autre bout de monde coupée de tout moyen de communication. Son confrère Mark ne la croit pas et lui suggère de prendre du repos. Mais Ellen est bien décidée à retrouver sa piste car pour elle cette femme est en danger. Peu de temps après, Ellen se fait agresser par un individu qui visiblement connait très bien ses habitudes. Son agresseur la lance sur un jeu de pistes effrayant qui va durer quarante-huit heures. Un véritable cauchemar ! Violences psychiatriques, terreurs... l’individu ne recule devant rien et pousse Ellen dans ses propres retranchements là où les peurs enfouies sommeillent.
    J’ai failli m’arracher les cheveux à plusieurs reprises car j’ai cru deviner qui se cachait derrière cette machination infernale. Mais je me suis trompée à chaque fois ! J’ai suivi le raisonnement d’Ellen et comme elle, j’ai eu tout faux. Sauf que je n’ai pas vu venir le fin mot de l’histoire. Terrifiant, glaçant à vous hérisser les poils des bras. J'ai été scotchée !

    Dans ce livre, l’auteur nous mène aux confins de l’âme humaine.Un très, très bon thriller qui n'hésite pas à jouer avec nos nerfs !