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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots2 mars 2023
colonisation, Vietnam
Je découvre l’auteur, Prix Pullitzer pour un autre de ses roman.
J’ai aimé son personnage de communiste vietnamien qui croit au communisme. Mais y croit-il vraiment ou a-t-il plutôt été endoctriné ?
J’ai aimé sa découverte du Paris de 1981, son racisme, sa jet-set.
J’ai aimé ses discours sur le colonialisme et sa haine des Blancs.
J’ai aimé les surnoms qu’il donne aux personnes qu’il croise : les 7 nains, Mona Lisa, le videur eschatologue…
Mais j’ai eu du mal à comprendre son être double dû à son passage dans les camps de ré-éducation.
J’ai eu peur du Boss et de son marteau pour régler les problèmes (le simple fait d’imaginer les dégâts m’a suffit).
J’ai souri chaque fois que Sonny et l’adjudant glouton apparaissaient au héros, comme des sortes de conscience, car il les a tué avant de s’enfuir en France.
Un roman qu’il est difficile de résumer en quelques personnages et quelques situations.
Un roman qui sous ses aspects burlesques nous parle de la colonisation et ses dégâts.
Quelques citations :
Les vrais terroristes ce sont les Etats. Qui tue le plus, une combattante de la liberté ou un Etat-nation ? (p.281)
… blanchir les profits sanglant de la colonisation était la seule forme de lessive que les hommes blancs faisaient eux-Mêmes. (p.351)
L’image que je retiendrai :
Celle des ao dai que portent toutes les femmes vietnamiennes dans ce roman.
https://alexmotamots.fr/le-devoue-viet-thanh-nguyen/