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Toutes blessent, la dernière tue

Karine Giebel

Belfond

  • Conseillé par
    12 juin 2018

    esclavage moderne

    Ouvrir un roman de Karine GIEBEL, c’est savoir que l’on va prendre des coups avec les personnages.

    Ce dernier roman ne failli pas à la règle, mêlant aux coups brûlures et autres châtiments corporels.

    Et comme le personnage principal est une jeune fille, elle se fera violer également.

    Il faut dire qu’elle n’a pas de chance, Tama : achetée à son père qui l’a vendu pour quelques euros, elle travaille en France chez une amie de sa tante, dormant dans une buanderie, et mangeant quand il y a des restes.

    Mais l’homme de la maison commence à lui tourner autour et sa femme chasse Tama. Qui continue à être exploitée par sa tante.

    Jusqu’à l’arrivée d’Izry.

    Là commence la partie que j’ai préférée : celle de l’amour entre Izry et Tama, deux adolescents victimes, l’un d’un père tyrannique et d’une mère pas claire, et l’autre d’esclavage moderne.

    Encore une fois j’ai dévoré ce roman addictif jusqu’à la dernière page, tragique comme il se doit. Ou presque.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de Tama découvrant la musique classique.

    Une citation :

    Parce que vivre, c’est ça. Vivre, c’est avoir peur, avoir mal. Vivre, c’est risqué. vivre, c’est rapide et dangereux. Autrement, ça s’appelle survivre. (p.235)