- EAN13
- 9782330174682
- Éditeur
- Actes Sud
- Date de publication
- 02/2023
- Collection
- Poésie
- Langue
- français
- Langue d'origine
- latin
- Fiches UNIMARC
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Ne nous méprenons pas : si Ovide emploie les termes “amor”, “amans”, “amare”,
“amata“ tout au long de “L’Art d’aimer”, d’amour il n’est pas tout à fait
question. Il s’agit plutôt d’un jeu de séduction. Ovide y fait état, au
travers de conseils tantôt sérieux tantôt goguenards, des rapports de
domination qui s’exercent lorsqu’il s’agit d’amadouer l’autre, de le piéger,
tout en veillant à ne pas sous-estimer la force de la ruse, arme redoutable
s’il en est dans cet étrange “pas de deux”.
Le lieu d’envoûtement est celui que recherche l’aventurier : les images de
navires, de haute mer, de vents, contraires ou favorables, viennent très
régulièrement rappeler au lecteur qu’il est “embarqué” dans une odyssée
commune à tous. Et le poète en est le capitaine. Lui qui est passé maître dans
l’art de faire l’amour tout autant que dans celui de le dire nous enseigne
alors comment s’y prendre, s’y laisser prendre, s’en déprendre.
“L’Art d’aimer“, de par sa nature, malmène la morale. Il vaudra à son auteur
l’exil, décidé par Auguste, dont Ovide ne reviendra jamais malgré les
supplications contenues dans “Les Tristes“ et “Les Pontiques“ (Babel numéro
1670). Il est, dans ce recueil dont la traduction a été saluée du prix Laure-
Bataillon classique, accompagné de trois autres textes dédiés aux sentiments
et aux femmes qui les animent, aimées et désirées, craintes parfois,
regrettées toujours.
“amata“ tout au long de “L’Art d’aimer”, d’amour il n’est pas tout à fait
question. Il s’agit plutôt d’un jeu de séduction. Ovide y fait état, au
travers de conseils tantôt sérieux tantôt goguenards, des rapports de
domination qui s’exercent lorsqu’il s’agit d’amadouer l’autre, de le piéger,
tout en veillant à ne pas sous-estimer la force de la ruse, arme redoutable
s’il en est dans cet étrange “pas de deux”.
Le lieu d’envoûtement est celui que recherche l’aventurier : les images de
navires, de haute mer, de vents, contraires ou favorables, viennent très
régulièrement rappeler au lecteur qu’il est “embarqué” dans une odyssée
commune à tous. Et le poète en est le capitaine. Lui qui est passé maître dans
l’art de faire l’amour tout autant que dans celui de le dire nous enseigne
alors comment s’y prendre, s’y laisser prendre, s’en déprendre.
“L’Art d’aimer“, de par sa nature, malmène la morale. Il vaudra à son auteur
l’exil, décidé par Auguste, dont Ovide ne reviendra jamais malgré les
supplications contenues dans “Les Tristes“ et “Les Pontiques“ (Babel numéro
1670). Il est, dans ce recueil dont la traduction a été saluée du prix Laure-
Bataillon classique, accompagné de trois autres textes dédiés aux sentiments
et aux femmes qui les animent, aimées et désirées, craintes parfois,
regrettées toujours.
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