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Conseillé par Alex-Mot-à-Mots8 août 2020
1939-1945, Résistance
J’ai aimé suivre Georg depuis son évasion jusqu’à sa montée sur le bateau qui l’emmènera loin de son pays ; sa blessure à la main qui a failli lui être fatale ; sa faim, son manque de sommeil ; sa maitresse qui lui tourne le dos ; ses anciens amis qui risquent gros pour lui.
J’ai aimé la vie ordinaire qui continue : la veste du jeune Helwig, les pendants d’oreilles en corail rouge d’Elli, les brioches à la vapeur de Liesel, la tarte aux pommes grande comme la table de la cuisine des Marnet…
J’ai senti l’omniprésence de la surveillance dans une ville ordinaire : difficile d’échapper à ses voisins.
Au milieu de cette vie ordinaire surgit l’extra-ordinaire : un prisonnier politique échappé.
Qu’aurions-nous fait ? Quels risques aurions-nous pris, ou pas ?
L’image que je retiendrai :
Celle de la septième croix restée vide devant la piste de danse du camp, comme un espoir.
https://alexmotamots.fr/la-septieme-croix-anna-seghers/